Le rôle des cellules sociales de proximité et la prise en charge des couches sensibles

Le rôle des cellules sociales de proximité et la prise en charge des couches sensibles

La ministre de la Solidarité nationale et la famille, Souad Bendjaballah, a insisté, mercredi, à Oran sur le rôle des cellules d’action sociale de proximité dans la prise en charge des couches sensibles et vulnérables de la société.

Lors d’une rencontre avec la société civile, la ministre a indiqué que l’apport de ces cellules intervient dans le cadre de la nouvelle politique d’encadrement social.

Dans ce cadre, elle a mis l’accent sur la nécessité d’une cohésion entre les intervenants locaux pour une plus grande célérité de prise en charge et assurer une meilleure écoute aux catégories en difficulté.

« Une réflexion est en cours pour élargir les prérogatives de ces cellules et les renforcer par des spécialistes pluridisciplinaires afin d’atteindre une plus grande efficacité dans la prise en charge des cas d’urgence », a souligné Mme Bendjaballah.

Suite à une proposition du wali d’Oran pour élargir le champ d’activités de ces cellules pour traiter davantage de cas et de situations et leur renforcement par des sociologues, de médecins et autres médiateurs sociaux, la ministre a exprimé le voeu de voir la wilaya d’Oran devenir une wilaya-pilote dans la mise en oeuvre de cette nouvelle approche.

Mme Bendjaballah a souligné que ces cellules doivent s’intéresser davantage à d’autres phénomènes comme celui du kidnapping, avec une plus grande coordination avec les associations et les services de sécurité pour une mobilisation commune pour lutter contre ce phénomène.

Elle a, également, souligné la nécessité d’activer les différents mécanismes mis en place par l’Etat pour protéger les couches vulnérables à l’instar du Conseil national des handicapés, le Conseil national de la famille et de la femme, le Conseil national de la solidarité. Ce dernier sera opérationnel dans un délai de deux mois.

Lors du débat, les représentants d’associations ont soulevé plusieurs sujets comme la prise en charge du mouvement associatif des enfants, des personnes âgées, des handicapés, des malades au foyers et l’insertion des handicapés dans le monde de l’emploi.

Dans sa réponse, la ministre a fait part de sa réserve concernant la formation d’agents de prise en charge des personnes âgées, handicapés et malades au niveau de leur foyer car, ceci donnera l’impression que la société souffre d’une dislocation familiale, a-t-elle estimé.

« Cette opération est appliquée dans deux wilayas pilotes, Oran et Tizi Ouzou. Nous attendons l’évaluation de cette expérience avant d’envisager sa généralisation ou non », a souligné la ministre.

A propos de la prise en charge des enfants cancéreux, le wali a annoncé que le projet de l’institut national des cancéreux d’Oran, en veilleuse depuis des années, sera relancé. Une enveloppe de 3 milliards de dinars lui a été consacré et les travaux reprendront bientôt.

La ministre a procédé, lors de sa visite, à la pose de la première pierre du futur centre d’assistance par le travail à Belgaid (Bir El Djir) et le nouveau siège de la direction de l’action sociale à Hai Othmania avant de s’enquérir des services d’assistance sociale d’urgence mobiles SAMU.