Le “rôle capital” de la diplomatie algérienne expliqué par Lamamra

Le “rôle capital” de la diplomatie algérienne expliqué par Lamamra

Depuis sa nomination à la tête de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a mené un marathon diplomatique multipliant les rencontres et les consultations avec ses homologues des quatre coins du monde.

Trois mois après sa prise de fonction, Lamamra est revenu aujourd’hui, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la diplomatie, sur le rôle de l’Algérie sur la scène internationale.

Lors d’un point de presse tenu ce samedi 9 octobre, au siège du ministère des Affaires étrangères, Lamamra a mis en avant « le rôle capital et central » de la diplomatie algérienne qui, selon lui, est liée directement à la sécurité nationale.

Selon le chef de la diplomatie algérienne, le rôle de cette dernière est « capital » voire « central » dans « la stratégie de sécurité nationale ». Le ministre des Affaires étrangères explique notamment que l’activité diplomatique de l’Algérie veille, « à la préservation de l’intégrité territoriale, de l’indépendance et de la souveraineté et de l’unité nationales ». Cette tache, indique le meme intervenant, est honoré « aux côtés des services de sécurité ».

La sécurité nationale est donc selon Lamamra, Intrinsèquement liée à l’efficacité de l’appareil diplomatique. Ce dernier aurait donc pour mission principale « d’anticiper les événements et de déceler les menaces extérieures ».

Lamamra précise encore que les efforts de la diplomatie visent à défendre les intérêts de la nation, à contribuer à l’instauration de la sécurité et de la stabilité dans la région, mais aussi à renforcer les liens « avec l’Afrique et le Monde arabe et à la promotion du partenariat et de la paix dans le monde« .

Paix en Libye : quel rôle pour l’Algérie ?

L’Algérie a joué un rôle pour mettre fin à la crise qui déchire la Libye depuis plus de dix ans maintenant. Toujours lors du même point de presse, Lamamra a indiqué que l’Algérie n’a jamais cessé de contribuer au processus de paix chez le voisin libyen.

Selon Lamamra, Outre le soutien au processus de dialogue national en Libye, l’Algérie a également « œuvré à la création et à l’activation du mécanisme de ses États voisins ».

l’Algérie, ajoute Lamamra reste attachée à « l’intensification de la coordination et de la coopération » dans le but d’arriver à un véritable « processus politique » en Libye. Toujours selon le chef de la diplomatie, l’Algérie souhaite que le prochain scrutin que connaitra la Libye va la tirer de sa crise.