Pour permettre aux jeunes d’atteindre leur potentiel et améliorer leur but commun, le Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant, Nada, a lancé, en 2014, le projet « Indimaj », permettant aux bénéficiaires de mettre à profit leurs connaissances et d’échanger leurs expériences.
Sous le slogan « Passeport de la réussite », le projet « Indimaj », lancé par le réseau Nada, a touché 500 jeunes adolescents qui ont bénéficié d’une formation sur l’autonomie, la responsabilité, la gestion du stress, faire face aux problèmes personnels et ceux d’autrui, comprendre le sens du mariage et de l’union, comment se comporter en société et comment se préparer à intégrer le monde du travail.
30 encadreurs ont été mobilisés pour la formation au niveau de 13 wilayas du pays, dont Alger, Tizi-Ouzou, Tipasa, Chlef, Sétif, Annaba, Ouargla, Biskra et Djelfa. Tel a été le bilan avancé par Abderrahmane Arrar, président du Réseau Nada, à l’occasion de la rencontre nationale sur le programme « Indimaj », tenue, hier, au Centre de la jeunesse de Sidi Fredj. Tous les pays doivent consentir des efforts dans ce sens en vue d’arriver à un accord international pour les jeunes.
« Ce programme sera reconduit et étendu à d’autres wilayas », a rassuré Arrar. Le but est, dira-t-il, d’encourager les adolescents à se projeter dans l’avenir, les initier au travail de groupe et les prémunir contre les idées néfastes qui peuvent nuire à leur personne et à la société.

Pour Kamel Merarda, représentant de l’International Youth Fondation (IYF), le programme « Idimaj » est basé sur l’insertion, le dialogue et la motivation.
Son aspect primordial est, selon lui, le renforcement de l’employabilité à travers des formations comportementales, l’accompagnement, la gestion des projets communautaires et la création d’emplois.
Il a rappelé que le défi de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient est de lutter contre le chômage, où plus de 50 à 70 millions d’emplois devront être créés dans les dix prochaines années. D’où la nécessité, a recommandé le spécialiste, d’accompagner ces jeunes et de mettre à leur disposition un ensemble de compétences pour les aider à poursuivre leurs études, réaliser leurs projets.
« Indimaj est une valeur ajoutée pour les jeunes en termes de développement d’expérience et d’éveil des consciences et de création des opportunités », a fait remarquer Noureddine Benbraham, président de l’association Adhwa Right pour la démocratie et les droits de l’homme. « Il faut décentraliser le projet et mettre en place des mécanismes permettant aux jeunes de créer leurs propres opportunités », a-t-il ajouté.
Présente à cette rencontre, Mme Djahiche, représentante du ministère de l’Agriculture, a rassuré que son secteur appuie le programme « Indimaj » pour accompagner les jeunes des zones rurales. Dans un message adressé aux jeunes, elle les a invités à investir le secteur de l’agriculture. Elle a rappelé dans ce contexte qu’une convention a été signée entre le département de l’Agriculture et celui de l’Emploi pour encourager les jeunes à élargir leurs capacités et leur savoir-faire dans le domaine de l’agriculture.