Le report de la décision de mise en fourrière, prise par la direction des Transports ne les satisfait pas Les transporteurs ne veulent en faire qu’à leur tête…

Le report de la décision de mise en fourrière, prise par la direction des Transports ne les satisfait pas Les transporteurs ne veulent en faire qu’à leur tête…

Le feuilleton entre les transporteurs et leur tutelle concernant la fameuse décision n° 15245 du 23 juin 2013, qui stipule une mise en fourrière immédiate des bus en cas d’infractions des chauffeurs au code de la route et de dépassements dans l’exercice de leur fonction au niveau de leurs itinéraires sans se référer au conseil de discipline, ne semble pas près de prendre fin.

En effet, alors que la direction des Transports de la wilaya d’Oran avait décidé du report de ladite décision, reconduite après les multiples contestations des organisations représentatives du secteur, dont l’Union nationale des transporteurs (UNT), l’Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) et le Syndicat national des transporteurs (SNT).



Or, le nouveau report qui est intervenu il y a quelques jours seulement, lors d’une réunion organisée au niveau du siège de ladite direction ne semble pas satisfaire les syndicats qui demandent l’annulation pure et simple de la décision de wilaya.

Du côté de la direction des Transports, on affirme avoir décidé du report dans le but de permettre d’apporter à cette démarche les modifications nécessaires tout en demeurant applicable dans le fond.

A la lecture de ces derniers évènements, tout porte à croire que l’on est devant une situation de dialogue de sourds, dont l’issue n’est pas encore visible. Toutefois, la tutelle devrait sévir et ne pas céder au chantage de ces transporteurs qui veulent n’en faire qu’à leur tête en improvisant des arrêts, en foulant aux pieds la réglementation et en ignorant les dispositions du cahier de charge qui régit leur activité.

Depuis l’ouverture du secteur du transport public au secteur, les citoyens assistent impuissants à une descente aux enfers d’une prestation qui était pourtant convenablement assurée par des entreprises publiques dont la dissolution a été précipitée et sans fondement.

Les bus qui assurent aujourd’hui la prestation à Oran sont en majorité des hors la loi. Allez demander aux usagers et ils vous diront que ni le véhicule et encore moins le personnel qui y officie ne répondent aux normes du cahier de charges. Quand un passager s’y aventure, c’est à ses risques et périls.

La direction de transport devrait penser à donner un grand coup de balai dans cette fourmilière au lieu de céder au chantage de ceux qui croient remplir un service public mais qui en réalité se remplissent les poches en foulant aux pieds et les droits des usagers et le cahier de charges.

S.A. Tidjani-N.B.