Le recours aux TIC dans l’exercice du métier d’avocat a été vivement recommandé samedi à Oran.
« Le recours aux technologies de l’information et de la communication est un impératif pour développer le métier d’avocat et garantir des prestations performantes et de qualité au profit des justiciables », a soutenu le président du Comité national des avocats, Mohamed El Amine Benabdellah, en marge d’une rencontre intitulé « Quelles sont les applications des TIC dans l’exercice du métier de juriste ».
« La maîtrise des TIC et leur introduction dans l’exercice du métier d’avocat donne l’accès à l’information et à la documentation, ce qui permet de réduire les délais de leurs actions », a-t-il souligné, notant que le climat national est propice pour développer la pratique des TIC.
L’outil des TIC permet aussi de se former dans les questions de la bonne gouvernance et de l’économie et tout ce qui peut aider l’avocat face aux nouveaux défis de la profession, a-t-il ajouté.
Le président du comité national des avocats a exhorté les professionnels du métier à s’inscrire dans la stratégie du gouvernement de généralisation des TIC à travers le projet « e-Gouvernement, société numérique » à l’horizon 2030.
M. Benabdallah a évoqué, à ce propos, la modernisation des TIC au niveau du ministère de la Justice qui a ouvert un portail électronique qu’il a jugé « très bénéfique » pour la famille des juristes.
Initiée par l’Union internationale des avocats (UIA) en présence de son président, Jean-Jacques Uettwiller, cette rencontre a été marquée par la participation de plusieurs juristes algériens et étrangers, ainsi que des experts dans le domaine des TIC.
Des séries de conférences ont été animées à l’occasion abordant, entre autres, les nouvelles règles de la signature électronique, les TIC et les potentialités de développement du métier d’avocat.