Le RCD, s’est fondu d’un long communiqué signé parle le Dr Sadi lui-même, à la veille de cette fin d’année 2011 qui y lit-on » a été décisive pour les luttes démocratiques « . Plusieurs autocrates sont déjà tombés dans notre région; mais pas seulement, relève le communiqué qui cite aussi le cas de la côte d’ivoire, de la Birmanie de l’Iran et même de la Russie qualifiée de » dernier parapluie des dictateurs « .
Derrière ces changements révolutionnaires, » la contestation citoyenne « , identifie le chef du RCD qui constate, à contrario , que le » le régime algérien s’est rangé du côté de l’arbitraire et des criminels qui assassinent leur peuple et pillent leur pays « . Flash back sur les émeutes de janvier et les manifestations au printemps à Alger » auxquelles le RCD s’honore d’avoir appelé » est-il encore souligné dans le communiqué qui rappelle la réaction musclée des autorités face à ses soulèvements.
» Le système a répondu par un déploiement digne des forces coloniales pendant la bataille d’Alger, allant jusqu’à paralyser les transports en commun dans le pays pour empêcher la mobilisation des Algériens « . Cette réaction, écrit le chef du RCD, qu’on retrouvait à la tête de ces manifestations » a démasqué le pouvoir et a eu le mérite d’annoncer la suite du scénario « . Et de partir dans une longue tirade sur le pouvoir Algérie.
» Usés, isolés et disqualifiés sur la scène internationale, les dirigeants s’enfoncent dans le déni de réalité et achètent leur survie auprès des principaux partenaires de l’Algérie en bradant notre souveraineté économique et en jouant sur une nuisance islamiste entretenue depuis de longues années pour offrir leur sous-traitance sécuritaire « . Conséquence d’une telle réaction : une facture lourde , selon le Dr Sadi qui voit d’ailleurs dans » les lois liberticides avalisées par le parlement « , un prolongement de cette démarche dont la finalité est la survie du régime.
Le communiqué du RCD enchaine ensuite sur les élections législatives en pointant un certains nombre d’indices qui sont, selon lui autant de signes avant coureur d’une consultation électorale jouée d’avance. » les tergiversations visant à réduire la portée d’une surveillance internationale massive et qualifiée, notamment à travers le rejet du nettoyage du fichier électoral, la répartition et l’organisation des centres et bureaux de vote…
Les derniers mouvements opérés dans la direction de la police politique sont d’autres signes avant-coureurs de la remise en marche de ses démembrements en prévision de la manipulation des législatives et même de la prochaine présidentielle « . L’homologation de nouveau partis politiques procéderait , selon le Dr Sadi de cette même volonté de » pollution de la scène politique « . » L’agrément de partis dirigés par des agents prédateurs dont certains auraient dû être en prison depuis longtemps achève de dévoiler les objectifs d’un régime autiste dit encore le Dr Said Sadi qui fait vraisemblablement référence au futur parti d’Amar Ben Younes.
Ce constat calamiteux étant fait, le chef du RCD juge que » l’année 2012 sera encore plus déterminante « . Optimiste et affirmatif, il soutient que » la répression et la corruption, les deux mamelles du régime, sont dépassées et condamnées par le mouvement de l’Histoire « . Il annonce de bons augures dans la foulée : » L’Algérie, comme tous ses voisins, sera libérée de la tyrannie.
Plus que d’autres, notre pays a vocation à prétendre à la liberté et au progrès « , prédit-il en rappelant : » notre devoir est de continuer inlassablement le combat de nos aînés. Nous réapproprier d’avantage le capital symbolique de Novembre et de la Soummam, nous en inspirer encore plus, en transmettre les valeurs et principes à la jeunesse, honneur et fer de lance de l’espérance algérienne, sont des efforts auxquels nous devons savoir nous astreindre « .
Enfin, le chef du RCD évoque le prochain congrès du parti qui intervient » dans une conjoncture exceptionnelle « . Il » permettra à notre parti de prendre la mesure des enjeux et de décider des visions, approches et actions qui conviennent le mieux à une situation radicalement nouvelle dans la scène politique d’après-guerre » conclue le leader du RCD.