Le RCD ( Rassemblement pour la culture et la démocratie) a réagit vendredi 19 août au triple assassinat qui a endeuillé dans la nuit du jeudi le village d’El Vil, dans la région de Maatkas. Pour le parti de Said Sadi, cet énième attentat qui ensanglante la Kabylie fait de cette région d’Algérie le « théâtre sanglant de tous les règlements de compte ». Communiqué du bureau régional du RCD.
La Kabylie est, encore une fois, le théâtre sanglant de tous les règlements de compte et à une cadence jamais égalée.
Comment, en effet, ne pas relever cette coïncidence qui fait de cette région le lieu où convergent, comme par hasard, la délinquance, les kidnappings, les maux sociaux, les « bavures » des militaires, les massacres au quotidien par le terrorisme …?
L’islamisme, protégé par une politique de clémence complice, sévit impunément et s’attaque sans relâche à cette Kabylie qui refuse d’abdiquer.
Des familles sont endeuillées et chaque jour qui passe apporte son lot de victimes et de désolations, sous le regard « impuissant » des forces de sécurité qui se démèneraient sans résultat concret.
Après Azazga, Bouzeguène, Béni Douala, Tizi Ouzou, Azeffoun, pour ne citer que ces localités, le carnage de Maatkas, vient nous rappeler l’inconséquence de cette politique de compromission nationale assumée par le pouvoir et qui pour se maintenir, utilise l’islamisme comme épouvantail pour contraindre ainsi la population à faire le choix entre « la peste et le choléra ».
Comment comprendre l’inefficacité des services de sécurité qui se déploient, en apparence, dans tous les sens mais n’apportent que contraintes et désagréments aux citoyens, sans résultats palpables ?
Le Bureau Régional du RCD de Tizi Ouzou, présente aux familles des défunts ses sincères condoléances, condamne énergiquement ces crimes immondes et exige des pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités entières face au chaos programmé pour la Kabylie.
Il appelle la population à refuser d’abdiquer face au choix du pire et à rester vigilante pour imposer la démocratie comme alternative à ce système qui a ruiné le pays.