Le bureau régional de Tizi Ouzou du RCD, dans un communiqué transmis à notre rédaction, monte une fois de plus au créneau pour dénoncer les massacres de citoyens en constatant que « la Kabylie est, encore une fois, le théâtre sanglant de tous les règlements de compte et à une cadence jamais égalée ». Et de s’interroger « Comment, en effet, ne pas relever cette coïncidence qui fait de cette région le lieu où convergent, comme par hasard, la délinquance, les kidnappings, les maux sociaux, les « bavures » des militaires, les massacres au quotidien par le terrorisme …? »
Le parti de Said Sadi relève que « l’islamisme, protégé par une politique de clémence complice, sévit impunément et s’attaque sans relâche à cette Kabylie qui refuse d’abdiquer » et constate que « des familles sont endeuillées et chaqjour qui passe apporte son lot de victimes et de désolations, sous le regard « impuissant » des forces de sécurité qui se démèneraient sanue s résultat concret ».
Le parti rappelle, dans le même communiqué, les attaques qui ont eu lieu dans les localités de « Azazga, Bouzeguène, Béni Douala, Tizi Ouzou, Azeffoun » et maintenant, « le carnage de Maatkas » fait « rappeler l’inconséquence de cette politique de compromission nationale assumée par le pouvoir et qui pour se maintenir, utilise l’islamisme comme épouvantail pour contraindre ainsi la population à faire le choix entre « la peste et le choléra » ».
Le parti du RCD s’interroge enfin sur « l’inefficacité des services de sécurité qui se déploient, en apparence, dans tous les sens mais n’apportent que contraintes et désagréments aux citoyens, sans résultats palpables » ?
Le Bureau Régional du RCD de Tizi Ouzou selon la même source « présente aux familles des défunts ses sincères condoléances, condamne énergiquement ces crimes immondes et exige des pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités entières face au chaos programmé pour la Kabylie et appelle la population à refuser d’abdiquer face au choix du pire et à rester vigilante pour imposer la démocratie comme alternative à ce système qui a ruiné le pays ».
