Ce le mardi 24 juin, le tribunal de Chéraga a jugé le rappeur Y. Kheireddine, connu sous le nom de « Didine Kalach », accusé d’outrage à corps constitué dans sa chanson intitulée « Spider ». En effet, il aurait insulté la police, et plus particulièrement la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI).
L’action publique contre « Didine Kalach » a été engagée suite à une plainte déposée par la Direction Générale de la Sûreté Nationale. Cette dernière, a allégué que le chanteur avait utilisé des termes offensants dans sa chanson « Spider », insultant la BRI et les forces de sécurité nationale en général.
Lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Chéraga, l’artiste a fermement nié les accusations portées contre lui. Il a affirmé être l’un des artistes les plus engagés dans la défense de l’Algérie, expliquant que sa chanson « Spider » était une réponse aux attaques de chanteurs marocains, notamment une chanteuse américaine d’origine marocaine, connue pour son hostilité envers l’Algérie dans ses chansons.
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La défense de l’accusé a souligné que les paroles de la chanson ont été mal interprétées et faussement attribuées à la police. L’artiste est déjà interdit d’entrée au Maroc en raison de ses réponses aux provocations marocaines
et est actuellement sous interdiction de quitter le territoire national.
Le procureur a requis une amende de 500 000 dinars à l’encontre de l’accusé. Le verdict a été reporté à une date ultérieure.
L’influenceuse Ahlam Amouri sous contrôle judiciaire pour diffusion de fausses informations
Il y a un mois, l’influenceuse algérienne Ahlam Amouri a été placée sous contrôle judiciaire par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité près le tribunal de Dar El-Beida. Cette décision fait suite à la republication d’une vidéo controversée sur Facebook et Instagram.
Les charges retenues contre elle sont graves. En effet, il s’agit de la diffusion de fausses nouvelles et publication de contenus portant atteinte à l’intérêt national. L’affaire a débuté lorsque sa co-épouse a publié une vidéo dans laquelle elle se vantait d’avoir des relations privilégiées avec des procureurs d’un tribunal de la capitale.
Cette vidéo a immédiatement attiré l’attention du parquet, qui avait mené, dans une foulée, une enquête approfondie. Les deux femmes ont été convoquées pour être entendues dans le cadre de l’enquête. Depuis, Ahlam Amouri se présente au tribunal tous les 15 jours dans le cadre de son contrôle judiciaire, en attendant son procès.
Cette affaire illustre la vigilance croissante des autorités algériennes face aux contenus diffusés sur les réseaux sociaux et leur détermination à lutter contre la désinformation en ligne.