Le Rassemblement algérien de la jeunesse (RAJ) a organisé son université d’été du 4 au 6 septembre au camp d’été MAM-TOURS, à Tichy (Béjaia). Pas moins de 130 jeunes militants associatifs et syndicaux avec une présence féminine remarquable, venus de 19 wilayas représentant 24 associations, ont pris part à ce rendez-vous.
L’occasion pour eux d’échanger, engager des réflexions, partager des expériences, débattre en toute liberté des enjeux et des défis actuels et futurs de la jeunesse algérienne à travers des conférences et ateliers animés par des universitaires et experts. Lors des débats, les participants ont soulevé « la gravité dans laquelle se débat la jeunesse, ce potentiel humain qui est confronté quotidiennement à des défis importants tel que le système éducatif ainsi que l’enseignement supérieur qui sont en ébullition, le manque et la précarité du travail, la corruption, la bureaucratie, l’injustice, la recherche de soi, la négation de l’autre et la faiblesse voir l’inexistence participation des jeunes dans la gestion des affaires publiques à tous les niveaux ».
Face à cette situation, les participants ont souligné la nécessité de « s’organiser et de s’impliquer d’avantage dans la vie publique, de prendre leur destin entre leurs mains, et de faire entendre haut et fort leurs voix » se référent en cela à l’exemple des fondateurs du mouvement de libération nationale, qui étaient de jeunes militants organisés, engagés et responsables…
« D’eux nous devons prendre exemple » ont convenu à l’unanimité les participants à cette université d’été.
Les recommandations issues de ces travaux « conférences et ateliers » feront l’objet d’un plaidoyer auprès des pouvoir publics et partenaires sociaux et politiques. Elles sont susceptibles de donner lieu à des initiatives citoyennes et inspirer les politiques publiques à l’avenir. Dans cette perspective, le RAJ appelle à lancer une large réflexion sur la situation de la jeunesse algérienne sur tous les plans et de tracer des alternatives concrètes ouvrant la voie à une participation effective et efficace de la jeunesse dans la gestion des affaires publiques. Cela en organisant LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA JEUNESSE ALGÉRIENNE avec la participation de tous les protagonistes sans exclusion.