Le Raï à L’UNESCO : un comité d’experts travaille sur le dossier

Le Raï à L’UNESCO : un comité d’experts travaille sur le dossier

La ministre de la Culture et des arts MADAME Malika Bendouda, en marge d’une rencontre avec le premier ministre chargé de la micro-entreprise au Palais de la Culture, a déclaré que le dossier du Rai a été de nouveau déposé au niveau de l’UNESCO. 

Le dossier de classement de la musique raï sur la liste du patrimoine mondial immatériel a été déposé à nouveau, au niveau de l’UNESCO, a affirmé la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda. La ministre a également précisé que le dossier a été déposé « aujourd’hui, mercredi 31 mars, au niveau de l’UNESCO, après l’avoir renforcé par de nouveaux éléments ».

Malika Bendouda n’a pas manqué de rappeler que le Rai “est un patrimoine algérien authentique, très ancien et a une longue histoire”. Affirmant aussi, par cette meme occasion, le grand attachement de son département à la candidature de la chanson Raï sur la liste du patrimoine mondial immatériel.

Des experts et des chercheurs pour renforcer le dossier

Pour rappel, le dossier du Rai a été retiré à la 15e session du Comité intergouvernemental pour la protection du patrimoine culturel immatériel en décembre 2020. La raison de ce retrait, d’aprés la ministre etait que le dossier etait jugé « faible ». D’aprés Bendouda, le dossier a été étayé « avec de nouveaux éléments conformément aux observations faites par l’UNESCO ».

Selon Madame Bendouda, afin de renforcer le dossier de classification de la musique rai avec de nouveaux éléments, un comité scientifique a été formé. « Un comité d’experts et de chercheurs du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire, ainsi que d’éminentes associations et personnalités intéressées par la recherche sur le patrimoine immatériel » ont travaillé sur le dossier, selon la ministre.

La ministre a aussi déclaré que « le patrimoine culturel algérien est le pari de l’État pour préserver son identité et diversifier ses revenus ». Elle a également souligné l’importance du rôle de « la société civile dans le soutien et le renforcement du dossier de la classification de la musique raï ».