Le Qatar, candidat à l’organisation du Mondial 2018 ou 2022, a présenté lundi à Paris les grandes lignes d’un projet qui mise sur la proximité en raison de la taille modeste du pays et sur le développement solidaire puisque les technologies seront ensuite proposées à d’autres pays.
«Nous avons des points faibles mais on cherche surtout à renforcer nos avantages, a ainsi plaidé le directeur éxécutif, Hassan Al-Thawadi.
Notre taille réduite et notre localisation centrale entre l’Asie et l’Europe sont des points forts de notre candidature». Une technologie d’air conditionné pourrait également être mise en place.
«Cette technologie de première génération existe déjà dans un stade ouvert et on va l’améliorer pour qu’elle soit plus respectueuse de l’environnement», a-t-il précisé.
Les organisateurs promettent que tous les stades seront accessibles en moins d’une heure depuis la capitale, Doha. Par ailleurs, les Qataris prévoient d’ouvrir entre 70 000 et 80 000 chambres d’hôtels alors que la FIFA, qui annoncera son choix le 2 décembre à Zurich, exige une capacité hôtelière de 60 000 chambres.
En très bonne situation économique, le Qatar dispose ainsi de bonnes garanties financières. Mais il estime que l’organisation a de grandes chances de revenir en 2018 à un pays européen.
C’est donc surtout l’étition suivante qui est l’objectif visé par les Qataris. La Corée du Sud, les Etats-Unis, l’Australie et le Japon seront donc les principaux concurrents pour 2022.
(avec AFP)