Le PS français plaide pour des « relations privilégiées » entre la France et l’Algérie

Le PS français plaide pour des « relations privilégiées » entre la France et l’Algérie
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Le porte-parole du Parti socialiste français (PS), Benoît Hamon, a souligné lundi à Alger la volonté des socialistes à instaurer des « relations privilégiées » entre la France et l’Algérie et à renforcer la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines.

« L’objet de notre visite en Algérie est d’adresser un message d’amitié et surtout de changement », a déclaré M. Hamon lors d’une conférence de presse animée à l’hôtel Sofitel d’Alger, en compagnie de la sénatrice de Paris et vice-présidente du Sénat, Mme Bariza Khiari, et du secrétaire national du PS, Pouria Amirshahi.

Le porte-parole du PS a fait savoir, à cette occasion, qu’il était issu d’une génération qui croit à la nécessité de donner aux relations franco-algériennes « la place qu’elles méritent » et de « construire des passerelles et des ponts » entre les deux pays.

« L’Algérie est un partenaire avec lequel nous voulons avoir des relations privilégiées », a-t-il souligné, en plaidant pour le renforcement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment économique et sécuritaire.

M. Hamon a notamment insisté, devant la presse nationale, sur le programme du candidat socialiste à l’élection présidentielle française, François Hollande porté sur le changement, pour « tourner la page » du président sortant Nicolas Sarkozy, a-t-il dit. Le responsable socialiste a, en outre, critiqué le climat politique en France, en fustigeant l’extrême « droitisation » et toute forme de communautarisme. Il a également exprimé son désaccord concernant la loi adoptée en février 2005 par l’Assemblée française qui glorifie la colonisation, estimant que « la mémoire ne se joue pas par des lois mais par des historiens » et qu’il ne faut pas qu’il y ait de « surenchères mémorielles ».

Interrogé sur la vision du PS concernant le futur de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Hamon n’a pas ménagé le président sortant qui, estime-t-il, avait mené « une stratégie de marketing au détriment du projet politique ». Il a plaidé, à ce propos, pour la construction « de relations solides entre les deux rives de la Méditerranée » et la mise en place d’ »un partenariat plus équilibré »