Le «proxy advisor» ISS ne soutient pas les propositions de Zuckerberg aux investisseurs

Le «proxy advisor» ISS ne soutient pas les propositions de Zuckerberg aux investisseurs

Les investisseurs de Facebook ont refusé d’appuyer cinq directeurs dont le directeur général Mark Zuckerberg et ont voté en faveur des propositions d’actionnaires visant à améliorer la réponse de l’entreprise de médias sociaux à des problèmes tels que l’ingérence et le harcèlement électoraux. Dans son rapport, la société de conseil en vote par procuration, connue sous le nom d’ISS, a écrit que Facebook «a été quelque peu sensible pendant la controverse (de Cambridge Analytica, ndlr), mais les actionnaires devraient continuer à surveiller de près les questions de confidentialité des données». Selon une copie des recommandations citée par Reuters, ISS a également suggéré aux investisseurs de voter «pour» des propositions d’actionnaires appelant la société à étudier la création d’un comité de conseil sur la gestion des risques et à faire des rapports sur les controverses de gestion de contenu. Les deux propositions non contraignantes ont pour but d’aider Facebook à résoudre les controverses, notamment quant à la gestion des données sur les clients et à la protection de la vie privée. Facebook a exhorté les investisseurs à voter contre les deux résolutions, affirmant que ses approches actuelles en matière de gestion des risques et de normes communautaires sont adéquates. La société ISS a déclaré que les investisseurs devraient retirer leur soutien à Zuckerberg et au chef de l’exploitation Sheryl Sandberg, citant des préoccupations sur les procédures de nomination du conseil d’administration. Le cabinet de conseil a suggéré que Facebook créé un comité formel pour nommer les candidats au conseil, afin d’assurer la responsabilité du conseil et d’accroître la transparence et les communications avec les actionnaires. Il a également recommandé de retirer le soutien à trois membres du comité de rémunération, évoquant des préoccupations à ce sujet, y compris sur les coûts de sécurité pour Zuckerberg, «qui ont augmenté de manière substantielle sans explication claire».