Le projet Sonelgaz-Desertec d’une centrale électrique expérimentale est en étude de faisabilité

Le projet Sonelgaz-Desertec d’une centrale électrique expérimentale est en étude de faisabilité
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La construction de cette centrale est en phase d’étude de faisabilité et le site qui doit l’accueillir n’a pas encore été choisi. La signature d’un protocole d’accord sur ce projet avait été évoquée le 13 juin 2012 par le PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. Il avait estimé qu’il annonçait « une collaboration encore plus étroite et plus fructueuse » avec la société allemande, liée au groupe public algérien par un mémorandum d’entente signé le 9 décembre 2011 à Bruxelles.

La construction d’une centrale électrique alimentée par les énergies renouvelables sera prochainement lancée en Algérie dans le cadre du partenariat entre le groupe Sonelgaz et Desertec Industrial Initiative (DII), rapporte Algérie presse Service citant une déclaration faite aujourd’hui à Alger par une responsable de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK).

Sarah Ruschkowski, chef de département à l’AHK, a précisé, en marge du Forum de débats du quotidien El Moudjahid, que cette centrale aura une capacité de 1.000 MW, que sa construction est actuellement en phase d’étude de faisabilité et que le site qui doit l’accueillir n’a pas été encore choisi. Toutes les technologies relatives à l’industrie de l’énergie renouvelable (solaire-thermique et photovoltaïque, éolien) seront expérimentées par ce projet de référence, a-t-elle souligné.

Le projet avait été annoncé, pour la première fois, le 13 juin dernier par le PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. Celui-ci avait indiqué, lors d’une conférence de presse à Alger, que l’Algérie avait posé, pour sa réalisation avec DII, un certain nombre de conditions : l’intégration nationale dans le projet, le transfert de technologies, le partage des financements et l’ouverture du marché européen à l’énergie issue du renouvelable.

LG Algérie

Le mémorandum d’entente dans le cadre général duquel se mènera la construction de cette centrale a été signé à Bruxelles le 9 décembre 2011, entre Sonelgaz et DII. Il prévoit le renforcement des échanges d’expertises techniques, l’examen des voies et moyens pour l’accès aux marchés extérieurs et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l’international.

Evoquant ce projet en juin dernier, le PDG de Sonelgaz Noureddine Bouterfa avait estimé qu’il constituait « les prémices d’une collaboration encore plus étroite et plus fructueuse avec toutes les initiatives et toutes les entreprises qui encouragent, par leurs activités, la coopération industrielle en matière de R&D dans les domaines de la fabrication, de l’installation et de l’exploitation des énergies renouvelables ».

La société publique Sonelgaz est chargée de piloter le plan algérien de développement des énergies renouvelables. Tout en se montrant disposée à mener des projets en partenariat avec DII, l’Algérie envisage de continuer d’appliquer ses propres programmes dans ce domaine.

Dans le secteur des énergies renouvelables, la capacité à installer en Algérie pour la période 2012-2022 est de 4.219 MW, et ce, pour un coût de quelque 2.111 milliards de dinars soit quelque 21 milliards d’euros.