Le projet e-Algérie 2013 peut générer 8 milliards de dollars

Le projet e-Algérie 2013 peut générer 8 milliards de dollars

ordinateurs1115447.jpgLe projet e-Algérie 2013 pourrait générer jusqu’à 8 milliards de dollars par an de chiffre d’affaires selon certains experts.

Experts et responsables des institutions ont convenu que le projet e-Algérie est de grande importance et qu’il peut se traduire par un impact positif sur la croissance économique, pouvant contribuer à améliorer le PIB jusqu’à 8 %.

Hier au forum d’El-Moudjahid, Cherben Benmahrez, directeur du projet e-Algérie 2013 au sein du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a déclaré que ce projet reste porteur puisque les TIC représentent actuellement 4 % du PIB avec un chiffre d’affaires global de 4,7 milliards de dollars en 2009. Selon lui, « l’objectif est de contribuer à l’augmentation des TIC de l’ordre de 8 % du PIB de l’Algérie ». Si l’investissement, selon ce responsable, serait consenti à 4 milliards de dollars, cela pourrait générer 8 milliards de dollars à moyen terme. Sans compter que l’autre objectif de ce projet consiste à créer 100 000 emplois directs et indirects. « Toute la dynamique est là », indique-t-il, rappelant que le boom de la téléphonie mobile avec ses 32 millions d’abonnés et les 800 000 abonnés à l’ADSL, en ajoutant les 4 millions d’internautes, sont des réalités palpables.

Mais cela reste insuffisant aux yeux de M. Grar, expert en TIC et actuel chef d’une entreprise des solutions informatiques. « Il faut développer la généralisation des TIC à travers l’augmentation des entreprises dans ce secteur », commente-t-il. Il y a, selon cet expert, « des facilités à accorder à ces entreprises grâce auxquelles beaucoup de choses peuvent être réglées pour le citoyen ». Dans cet axe, il reste beaucoup à faire dans le domaine de la formation et le commerce en ligne. M. Zerrouk, DG de HB Technology, avertit que « les TIC sont toujours sous les contraintes liées à l’importation des équipements et le financement bancaire dans ce domaine reste frileux « . Les entreprises algériennes font face, selon ce manager, à des menaces qui pèsent réellement sur leur développement. Selon lui, il faudrait « penser à une véritable infrastructure et à desserrer l’étau autour des entreprises ». D’ailleurs, l’un des indices qui montre que les entreprises restent déconnectées de la sphère des TIC est dans le fait que 40 % des PME ne sont pas encore équipées de façon adéquate par les TIC. Une réalité qui, selon M. Benmahrez, est « due à l’échec de certaines actions du projet e-2013, dont celle qui consiste à faire équiper les microentreprises et PME en matériel informatique performant ».