Rachid Boutlelis

En effet, selon le constat établi sur les lieux par Le Quotidien d’Oran’, une situation de déliquescence règne en maître et a tendance à s’embourber, encore plus, au fil des jours, à la faveur d’une démographie galopante, dans ce petit bureau de poste, dont la réalisation date de l’époque coloniale. L’annonce d’un projet de réalisation d’un nouveau bureau, qui répondrait aux normes universelles, près de 3 années auparavant, a suscité le soulagement des usagers. Ces derniers ont rapidement désenchantés en constatant que ce projet tarde à être concrétiser. Il importe de rappeler, en effet, que lors d’une visite de travail, effectuée au cours du mois de février 2014, la ministre des Télécommunications, accompagnée des autorités locales, a déposé la 1re pierre pour un projet de réalisation d’un nouveau bureau de poste, à un jet de pierre de l’ex-siège de la daïra d’Aïn El Turck.
L’assiette retenue, d’une superficie de 640 m², devait abriter la réalisation de cette infrastructure, synonyme de la fin du calvaire pour les usagers et les employés de l’actuel bureau de poste, qui tombe en ruine. Un apport financier d’un montant de 4,5 milliards de centimes a été estimé pour financer les travaux de ce projet. Selon la même source, un avenant a été également accordé l’année dernière pour la réalisation de ce bureau, qui est durement confronté à une affluence supplémentaire, durant la saison estivale, à la faveur du rush considérable de vacanciers. Ce projet qui a été inscrit dans le cadre du plan de la relance économique, (PRE), ne semble pas, malheureusement, prêt de voir le jour et ce, au grand dam des usagers. Notons encore que l’assiette qui a été retenue pour la réalisation de ce projet, située à quelques pas de l’ex-siège de la daïra d’Aïn El Turck, a été, lamentablement, transformée en décharge sauvage où s’entassent toutes sortes d’immondices, véritable garde-manger pour les animaux nuisibles.