Le projet de l’usine Renault en Algérie passe à la vitesse supérieure

Le projet de l’usine Renault en Algérie passe à la vitesse supérieure

L’installation de l’usine Renault à Oran connaît une nouvelle étape. Elle est désormais entrée « dans sa phase pratique avec l’installation en cours de sous-traitants » a indiqué mercredi à Paris, le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Depuis décembre, date à laquelle l’accord entre l’Algérie et la France a été signé, le projet d’une usine Renault en Algérie mène son petit bout de chemin. Désormais l’heure est à l’organisation. Les sous-traitants en Algérie de la marque de voiture sont en train d’être choisis.

« Nous sommes passés aux travaux pratiques et travaillons à ce que les entreprises françaises et algériennes se rejoignent, et qu’autour de Renault puissent s’installer des sous-traitants en Algérie et faire l’apprentissage de la fabrication des pièces qui seront assemblées à Oran », a déclaré le ministre français, Arnaud Montebourg après l’entretien qu’il a eu avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, en visite de travail en France. La phase est donc à la distribution des tâches en attendant le lancement de la construction de l’usine de montage prévue pour le mois de septembre à Oran.

Concernant la date de fabrication de la toute première voiture de l’usine algérienne, le ministre français a précisé que « nous sommes en train de travailler avec les gens de Renault, les entreprises algériennes et françaises », pour être dans les délais. Une échéance fixée normalement pour 2014. En effet le démarrage effectif de la fabrication des véhicules de la marque Renault se fera dans les 14 mois qui ont suivi la création, en janvier 2013, de la société mixte franco-algérienne destinée à la construction et la gestion de cette usine nommée « Renault Algérie Production ». Par conséquent si les délais sont respectés la première voiture renault « made in Algeria » sortira de l’usine en mars 2014. La production prévue sera de 75.000 voitures par an, avant d’atteindre progressivement 150.000 unités/an, dont une partie sera destinée à l’exportation.

Des formations aux métiers de l’automobile

En outre, la future usine Renault, permettra l’émergence d’une école de formation qui fournira des ingénieurs non seulement pour Renault-Algérie, mais aussi pour les sous-traitants, à savoir les PME algériennes, a indiqué Chérif Rahmani. « Cette école ne se contentera pas uniquement de former pour les composants lourds, mais également pour les équipements, les composants et tout ce qui gravite autour de l’automobile », a-t-il précisé.

La rédaction avec APS