L’Assemblée populaire nationale (APN) a adopté mardi à la majorité le projet de loi de finances (PLF) pour 2014, lors d’une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée, en présence du ministre des Finances, Karim Djoudi.
Les députés du Front des forces socialistes (FFS) et ceux de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) à l’assemblée ont voté contre ce projet de loi, tandis que le Parti des travailleurs (PT) s’est abstenu.
Ce texte, qui n’introduit pas de nouvelles taxes ni d’augmentation d’impôts, prévoit une hausse de 10,4% des recettes budgétaires à 4.218, 2 milliards de DA alors que les dépenses se situeraient à 7.656,2 milliards de DA, réparties en 4.714,5 milliards de DA pour le fonctionnement et 2.941,7 milliards de DA pour l’équipement.
Le déficit est de l’ordre de 3.438 milliards de DA, soit 18,1% du Produit intérieur brut (PIB).
Le texte table également sur une croissance économique de 4,5% globalement et de 5,4% hors hydrocarbures et sur une variation de l’indice des prix à la consommation de 3,5%.
Pour atteindre ces objectifs, le PLF 2014 introduit de nouvelles mesures pour encourager l’investissement productif, promouvoir la production nationale et favoriser la création d’emplois notamment dans le Sud.