Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué lundi à Blida que le projet de la nouvelle loi sur le travail « est à un stade avancé » de son élaboration.
S’exprimant à la clôture de l’université d’été du Parti des travailleurs (PT), le SG de l’UGTA a affirmé, au sujet de ce projet de loi, que « tout ce qui se dit actuellement dans la presse n’est qu’une tentative de sa décrédibilisation ».
« La commission en charge de l’élaboration de ce texte de loi a arrêté ses travaux depuis six mois », a-t-il fait savoir sans en préciser les causes, avant d’indiquer qu’il a été notamment fait appel à l’expérience du Bureau international du travail (BIT) pour son élaboration, estimant que « la prise en charge de ce dossier + lourd+ nécessite du temps et une grande expérience ».
Rappelant les acquis réalisés par l’Algérie en matière de législation du travail, M. Sidi Saïd a souligné que l’UGTA « refuse un projet de loi fondé sur la précarité de l’emploi ».
Répondant à des militants du PT, le SG de l’UGTA , a fait état, par ailleurs, d’une « prochaine application du salaire national minimal garanti (SNMG) au personnel des corps communs, comptant quelque 650.000 fonctionnaires.
Avec l’application de cette mesure, objet actuellement de procédures techniques et d’évaluations financières, « un agent des corps communs percevra un salaire mensuel de 18.000 DA contre 9.000 actuellement », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, il a réitéré le caractère « inaliénable » de la règle d’investissement actuellement en vigueur instituant une quote-part d’actions de 51% pour l’investisseur national, contre 49% pour l’investisseur étranger.