Le projet phare du président Bouteflika, la grande mosquée d’Alger n’est semble-t-il plus une priorité pour le gouvernement. Le lancement de la réalisation du projet risque de tarder.
Même le ministre des affaires religieuses qui ne cessait depuis cinq ans de faire la promotion de ce projet qui –si il venait à être réalisé- ferait de la mosquée la troisième plus grande au monde après celle de la Mecque et de Médine, n’est plus aussi enthousiaste.
Il déclare en effet que « tout les détails techniques est matériels ont été étudiés, nous n’attendons plus que le feu vert pour commencer la réalisation », ajoutant toutefois que « l’homme n’a pas toujours ce qu’il souhaite »
Rappelons que l’ouverture de plis de l’appel d’offres annoncé en févier par le ministre mais reporté à avril, n’ont toujours pas été effectuée.
21 sociétés étrangères et 3 sociétés algériennes sont retiré le cahier de charge pour remporter le projet qui doit être réalisé dans les 4 ans.
Le projet pourrait être relégué aux oubliettes, en raison entre autres des réserves émises par une commission d’experts chargée d’évaluer le projet soumis par le bureau d’études «germano-tunisien ».