Le procès Sonatrach-Safir reporté

Le procès Sonatrach-Safir reporté

Procès Sonatrach-Safir-Algérie – Le procès dit de l’affaire «Sonatrach-Safir», impliquant notamment les anciens dirigeants du groupe pétrolier algérien, Abdelhafid Feghouli et Mohamed Meziane, a été reporté par le pôle pénal spécialisé de l’Ouest au 27 du mois en cours, en raison de l’absence de sept témoins sur les neuf engagés dans le procès.

Les avocats de la défense – pour lesquels la présence de l’ensemble des témoins est capitale pour le sort des inculpés – ont également introduit une nouvelle demande de liberté provisoire pour leurs mandants, que le tribunal a rejetée séance tenante. Ce que la défense n’a pas manqué de déplorer d’autant qu’elle a déjà été déboutée une première fois, en janvier dernier. «Il faut savoir que sur le plan du droit, ont-ils expliqué à la presse, il n’est pas normal que, poursuivis pour les mêmes chefs d’inculpation, certains accusés se trouvent sous contrôle judiciaire [Mohamed Meziane comparaissait libre, ndlr], alors que les autres restent en prison.

Ensuite, et cela nous l’avons déjà dit, parce que certains de nos clients souffrent de sérieux problèmes de santé.» En compagnie de quatre autres responsables de Sonatrach et de la société algéro-française Safir, Abdelhafid Feghouli et Mohamed Meziane – anciens dirigeants du groupe pétrolier sous l’ère Chakib Khelil – sont accusés d’avoir passé des marchés non conformes à la réglementation et dilapidé les deniers publics.

L’année dernière, les services de la DRS ont clôturé une enquête sur la gestion de Sonatrach, qui conclut à la responsabilité présumée des prévenus dans la dilapidation des deniers publics dans le cadre de la signature de deux contrats avec Safir :

l’un portant sur la réalisation d’un centre de stockage et de conditionnement de l’azote avec la construction de dix bacs de stockage pour un montant de 10 millions d’euros ; l’autre pour des prestations d’engineering et de services de projets pour un montant de 27 milliards de centimes. Les inculpés ont été arrêtés le 20 décembre 2010 à la demande du tribunal d’Arzew.

Samir Ould Ali