Le Prix littéraire Mohammed Dib institutionnalisé par le ministère de la Culture : Les 20 candidats en compétition à la 6e édition primés par l’Onda

Le Prix littéraire Mohammed Dib institutionnalisé par le ministère de la Culture : Les 20 candidats en compétition à la 6e édition primés par l’Onda

Écrit par El Halloui Tlemçani

C’est jeudi prochain (11 octobre), qu’aura lieu au palais de la Culture Abdelkrim-Dali, la cérémonie de remise du Prix littéraire Mohammed Dib pour sa 6e édition. Siègeant sous la direction de Mme Sabeha Benmansour, universitaire et présidente de l’association

La Grande Maison à l’origine de la création de ce prix, les membres du Conseil du prix Mohammed Dib ont, finalement, délibéré en faveur de 7 candidatures en langue arabe, en l’occurrence Bedreddine Khelifi («Mawcim el awda ila dat», Editions Lounja), Krima Benali («El wadj thalet li molaniza», Ed.Mim), Amina Cheikh («Wa achiya’ moumilla oukhra», Ed.Hibr) , Mohamed Kadik («Tariq ila chams», Ed.Anep) ; Mohamed Katilitah(«El aqdam el bayda», Ed. Baghdadi), Nadjet Dahmoun («Maraya amazighia», Ed. Anep) et Ismail Ibrir(«Moula el hira», Ed. Hibr).

Pour la langue amazigh, 3 auteurs ont été retenus : Djedjiga Anaris («Tifawtin», Ed.Anep), Belkacem Meghzouchène( «Tazemmurt tcud s akal-is», Ed. Achab) et Fahim Messaoudène(«Anza», Ed. Richa-elsam). Quant aux écrivains en langue française, 10 noms se déclinent à ce titre : Lynda Chouiten («Le Roman des Pôv’Cheveux», Ed. El Kalima), Jaoudet assouma («Cubaniya», Ed. Chihab), Selma Guettaf(«Jeunesse ratée» , Ed. Marsa), Aïcha Kassoul(«La colombe de Kant» , Ed. Casbah), Mohamed Magani(«L’année miraculeuse», Ed. Chihab), Adlène Meddi(«1994», Ed. Barzakh), Amina Mekahli( «Le secret de la girelle», Ed.Anep),

Slimane Saâdoun («Le retour d’Ibn Toumert» , Ed. Anep), Mohamed Sadoun(«Débâcle» ; Ed. Casbah) et Amin Zaoui («L’enfant de l’œuf», Ed. Barzakh). Le jury est composé de 22 membres, dont 11 chargés de l’évaluation des œuvres en français, et les 11 autres répartis entre les candidatures en arabe et en tamazight.

Il est présidé par Mohamed Sari, écrivain, traducteur et professeur à l’université d’Alger, assisté de Afifa Brerhi (vice-présidente), docteur en langue et littérature française, enseignante à l’université Benyoucef-Benkhedda d’Alger, dont elle dirige le département de français. «Cette 6 session revêt trois particularités, à savoir la qualité des œuvres en compétition, la pérennisation du Prix et le lancement des préparatifs du centenaire en 2020 de Mohammed Dib», nous confiera Mme Sabéha Benmansour, qui appelle le milieu intellectuel, l’université, la société civile, la presse à contribuer à la réussite de cet évènement grandiose.

Il faut souligner que lors de la remise du 5e Prix, en octobre 2016, au palais de la Culture, le ministre de la Culture, M. Azeddine Mihoubi, avait décidé que, désormais, les frais et charges du Prix littéraire Mohammed Dib seront mis à l’actif de l’Onda.

Créé en 2002 à l’initiative de l’Association La Grande Maison (ex-Fondation Mohammed Dib), qui a parrainé ce trophée littéraire depuis cette date, ledit Prix a le mérite de s’inscrire dans la durée et de primer les vrais talents.

Il convient d’indiquer qu’en marge de la cérémonie de remise du Prix, l’Association La Grande Maison a prévu une série d’activités s’étalant sur deux jours, qui seront abritées par le palais de la Culture Abdelkrim-Dali. A savoir la représentation d’une pièce de théâtre, «El Batéma», autour du thème de la schizophrénie (le paraître et l’être), par son atelier théâtre, sous la houlette du tandem Kader Chelbi et Baba Hamed Warda, une rencontre sur la préparation du centenaire de Mohammed Dib (né en1920 à Tlemcen ;décédé en 2003 à La Celle-Saint-Cloud), une projection expo sur le projet «La Grande Maison de la photo», et un concert de musique andalouse lintitulé «Un legs, une continuité», animé par Idriss Zahmani, finaliste de Alhan Wa Chabab, Lila Borsali et Toufik Benghabrit.

Rappelons qu’au titre de la 5e édition, en langue arabe, le prix est revenu à Mohammed Salah Guaref pour «Sizif ya ta sanaâ el ibtisama» (Sisyphe affecte le sourire) alors que pour la langue française, c’est le roman «El Fetwa» (L’exégèse) de Mustapha qui a été consacré. Louiza Ouzlag avait été, quant à elle, primée pour son œuvre en langue amazighe «Jar Ijni Tmurt» (Entre ciel et terre).

Notons que l’écrivain Kamel Daoud a obtenu ce prix Mohammed Dib en 2008. Les journalistes et auteurs Bouziane Benachour et Maâchou Blidi ont été consacrés ex aequo en 2011, ainsi que la journaliste de langue arabe, Mimi Hafeda, cette même année. Par ailleurs, on ignore, si parmi toutes les œuvres primées jusqu’à maintenant, il en existe une qui s’est vue porter à l’écran (adaptée comme film).