Il est dit que la première fois que l’idée de la réalisation d’un tram à Alger a germé, ce fut dans la tête de l’actuelle directrice des Transports, au temps où elle était aux côtés de Cherif Rahmani, en 1999, alors gouverneur du Grand Alger.
Saïda Belbouab affirme qu’«en 2000, j’étais chargée des Transports sur sites propres, et j’ai encore exposé l’idée du tram pour venir à bout des problèmes de transport, comme moyen indépendant de transport de masse, de grandes capacités, intermédiaires au métro, au réseau d’autobus et aux téléphériques.» Elle se rappelle qu’«on avait des échéances beaucoup plus ambitieuses mais nous avons rencontré des contraintes sur le terrain comme les déviations des réseaux (téléphone, eau, électricité..), qu’il fallait faire.». Elle affirme à cet effet, que « les réseaux en question n’étaient pas identifiés, et on n’avait pas de plans pour le faire. » Ce qui, ajoute-elle, « nous a permis de réaliser des réseaux neufs tout au long du parcours du tramway, ils sont informatisés et peuvent servir aux collectivités locales. » Interrogée sur le prix du ticket jugé par les usagers élevé, notre interlocutrice estime que « s’ils font plusieurs correspondances, ils vont se rendre compte qu’ils sont gagnants. » La réalisation du tram est pour Saïda Belbouab « une véritable consécration en tant que commis de l’Etat, surtout qu’elle est intervenue alors que je suis toujours en fonction. »