Des sources, émanant de la direction du port d’Oran, ont révélé une augmentation dans les importations du sucre au niveau de la wilaya et la quantité de ce produit, entrée en mars, via le port, a atteint 21.873 tonnes contre 5.419 en février, mais n’empêche que le prix de ce produit reste très élevé et atteint parfois les 100 DA le kilogramme.
Le port d’Oran a connu, durant le mois précédent, un record qui a été battu dans l’importation du sucre, le chiffre a, en effet, dépassé toutes les probabilités, et ce, en comparaison avec l’augmentation du prix de ce produit sur le marché local, vu qu’il a atteint 100 DA le kg.
Plusieurs spécialistes ont indiqué que l’augmentation de l’importation du sucre, au mois de mars, est liée à l’approche du mois de ramadan et les prévisionnistes pressentent l’augmentation du prix de ce produit dans les mois à venir, vu que les fabricants de gâteaux traditionnels vont rafler une grande part du stock.
Cette donnée va donc créer la pénurie du sucre sur le marché local. Et pour profiter de la situation, les importateurs vont proposer ce produit à des prix doubles, vu le déséquilibre entre l’offre et la demande.
En parallèle, les associations pour la protection du consommateur continuent de crier à la nécessité de trouver une solution pour contrecarrer l’augmentation du prix du sucre qui touche directement le citoyen moyen.
Ces mêmes associations pensent que la situation est voulue et poussent ainsi les citoyens à s’interroger sur la nonchalance des parties compétentes, pour faire face à cette flambée et la freiner, laissant les spéculateurs et les importateurs profiter de la situation, tandis que le ministère du commerce continue de briller par son absence.
Une source émanant du secteur du commerce précisera: «Bien que le gouvernement ait diminué de 17 à 7%, l’impôt sur la valeur ajoutée aux produits à large consommation, pour casser les prix, le prix du sucre qui fait partie de ces produits à large consommation continue d’augmenter.»
Alors que les interventions des services du commerce se limitent aux produits subventionnés par l’état, tels que le lait et le blé, des sources de la direction du commerce indiqueront à cet effet: «Des rapports ont été établis sur l’importation du sucre et la flambée de ses prix et il s’est avéré que ce produit reste otage de l’offre et de la demande, le ministère ne pourra pas donc intervenir, puisque le prix du sucre a augmenté sur le marché mondial et le Brésil demeure le premier pays à exporter ce produit. D’ailleurs, notre pays l’importe de là bas.»
En revanche, le citoyen algérien espère voir le prix du sucre diminuer, surtout après avoir entendu les récentes déclarations formulées dans les médias et qui indiquaient que le prix de ce produit connaîtra sûrement une baisse, dans les tous prochains jours.
F. Sifi