Après avoir amorcé une hausse des prix à la veille du mois de Ramadhan, en s’affichant jusqu’à 330 DA le kilo, le poulet de chair était fort heureusement redescendu par la suite, notamment une fois la 1ère semaine du mois sacré écoulée, pour se voir à nouveau fixé autour des 250 DA.
Or, en début de cette semaine, le prix du poulet a de nouveau augmenté avec une différence à la hausse de 50 DA et plus par kilo. En effet, alors que pas plus tard qu’entre samedi et dimanche, il était affiché à 250 dinars le kilo, subitement, du jour au lendemain lundi, il s’est retrouvé à 310 dinars et parfois plus, soit une augmentation de 60 dinars.
La forte demande en poulet ces derniers jours, le prix a également connu un bond ces jours-ci, pour célébrer la nuit du doute Leilat El Kadr prévue ce jeudi, n’explique pas tout. En effet, car même s’il y a une augmentation au niveau de la consommation de cette viande pour une seule journée, la hausse devrait être graduelle de l’ordre de 10 à 20 dinars mais jamais aussi subitement exagérée de 60 DA.
Du côté des bouchers, on avance comme argument à cette hausse excessive en un laps de temps très court, que se sont bien sûr, comme toujours pour eux, les préparatifs de Leilat El Kadr qui créent cette situation où la demande dépasse l’offre.

D’autres bouchers tenteront de leur côté d’expliquer les consommateurs commencent à s’approvisionner en toutes sortes de denrées alimentaires, notamment en légumes et autres viandes comme le poulet, pour la semaine de l’Aïd où ces produits ont tendance à se faire rares.
Ces messieurs ne croient pas si bien dire, mais oublient d’ajouter que c’est à cause de leur comportement égocentrique que les gens s’approvisionnent en prévision de l’Aïd, puisqu’ils ferment dans leur majorité leurs commerces durant plusieurs jours. Il y a eu toujours un climat fort de spéculation durant le Ramadhan, ce qui entraîne forcément des pénuries d’où ces hausses des prix.
S.A.Tidjani