Les prix du pétrole reprenaient leur souffle lundi en cours d’échanges européens, après avoir fortement décliné vendredi dans le sillage de déclarations de l’Arabie saoudite laissant entendre qu’un gel de sa production était conditionné à un engagement similaire de l’Iran.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 38,72 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mai perdait en revanche 4 cents à 36,75 dollars.
Après avoir signé vendredi leur deuxième semaine consécutive de baisse, lestés par des doutes croissants concernant la volonté des grands producteurs de trouver un accord pour limiter l’offre mondiale de brut, les cours du pétrole essayaient d’accrocher un cap lundi, dans un marché en proie à une forte volatilité.
Les cours du brut ont en effet nettement accru leurs pertes vendredi après que Mohammed Ben Salmane, vice-prince héritier et numéro trois de l’Arabie saoudite, a prévenu dans un entretien à l’agence Bloomberg que le royaume, membre dominant de l’Opep, ne gèlerait le niveau de son offre que si les grands producteurs, en premier lieu l’Iran, font de même.
Aps