Le prix du pétrole reprend une courbe baissière en ce début d’avril. Les cours ont fortement baissé à une quinzaine de jours d’une réunion entre grands pays producteurs secoués également par le maintien de l’Arabie saoudite de son offre à un niveau élevé.
Après avoir atteint il y a quelques semaine un niveau dépassant les 40 dollars, le marché de l’or noir connaît une baisse en début de ce mois d’avril en s’affichant à seulement 36 dollars. En effet, le sommet du 17 avril prochain semblait déjà avoir des fondations fragiles. La position saoudienne fait même douter qu’il y aura un terrain d’entente objet d’une éventuelle décision du gel de production de pétrole.
Selon Mohammed Ben Salmane, vice-prince héritier de l’Arabie saoudite, qui s’est exprimé, dans un entretien à l’agence Bloomberg, « le royaume ne gèlerait le niveau de son offre que si les grands producteurs, en premier lieu l’Iran, font de même ». Ce même responsable a fait part, également, dans le même sillage de l’intention de Ryad de faire entrer une partie d’Aramco, le groupe public pétrolier saoudien, en Bourse. Ce qui loin d’être un signe annonciateur d’une baisse de la production, soulève quelques observateurs. D’autres déclarations étaient déjà faite par d’autres responsables saoudiens il y a quelques semaines de cela. D’où les doutes sur la volonté de toutes les parties de faire en sorte de trouver un terrain d’entente.
Prévu pour la mi-avril en cours, le rendez-vous doit réunir une quinzaine de pays producteurs, dont la plupart des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et des acteurs extérieurs à l’organisation, dont la Russie. Concernant la participation de l’Algérie, c’est le ministre de l’Energie, Salah Khebri, qui l’a officiellement confirmée. En attendant, il ne reste pas plus que trois semaines pour savoir si la réunion de Doha va servir à extirper de façon définitive les cours de l’or noir du rouge.
