Cette diminution sur la volaille a bien sûr été accueillie favorablement par les ménages. La plupart des ménages qui se contentaient de se ravitailler en petites quantités peuvent aujourd’hui se permettre d’acheter un poulet entier ou une demi-dinde.
Cette baisse durera, selon les prévisions de certains aviculteurs, jusqu’au mois de ramadhan. Enfin une bonne nouvelle pour les ménages, en ce mois de février alors que les prix des fruits et légumes, de viande rouge et du poisson ont connu des hausses importantes. Le prix de la viande blanche a quant à lui chuté d’une manière vertigineuse entre 200 et 220 da le kilogramme pour le poulet de chair et 340 et 350 da pour la dinde.
En quelques semaines la volaille a perdu quelque 60% de son prix. Chez les aviculteurs, cette baisse soudaine du prix de la volaille vient confirmer que cette denrée reste difficile à maîtriser sur le marché local. «Il ne faut pas s’étonner de la baisse des prix et du mouvement de fluctuations saisonnières du marché, ce sont les producteurs qui imposent les prix» soutient un boucher de la ville spécialisé dans la volaille et il estime que cette situation a toujours caractérisé le secteur avicole. Il faut signaler aussi la déperdition du petit élevage pour laisser place à de grandes installations modernes utilisées de manière industrielle.
