Le prince héritier du royaume d’Arabie saoudite et demi-frère du roi Abdallah, Moqren ben Abdelaziz, ne viendra finalement pas en Algérie comme nous l’a annoncé une source algérienne il y a quelques jours. Une autre source à l’ambassade d’Arabie Saoudite à Alger, a confié à Algérie1 que cette visite n’était pas dans l’agenda diplomatique du Prince héritier.
Notre source croit savoir que l’annonce de la « vraie fausse » visite était liée aux conflits de succession au Trône saoudien qui étaient dans l’air ces derniers. En effet, le roi Abdallah à nommé jeudi 27 mars dernier son demi-frère Moqren, futur prince hériter, le plaçant ainsi au rang de deuxième dans l’ordre de succession donc de futur roi à la place de Salmane, qui perd son titre de prince héritier.
Cette nomination approuvée par « plus des trois quarts » des 34 membres du Conseil d’allégeance (qui regroupe les principaux princes de la famille royale) devrait ainsi prévenir les conflits éventuels entre les factions de la famille royale.
En effet, alors que le roi Abdallah âgé de 90 ans a déjà un pied dans la tombe, son fils, l’actuel prince héritier, Salmane, est lui aussi âgé de 79 ans et souffre en plus de problèmes de santé. Cette nomination d’u vice-prince héritier est une première dans ce royaume à base tribale en ce sens que le titre n’existe pas dans la hiérarchie du royaume des Al Saoud.
Le décret royal explique cette trouvaille par le souci d’éviter des conflits « en cas de vacance simultanée des postes de prince héritier et de roi ». Par ailleurs, l’Arabie saoudite n’est pas vraiment un pays « ami » avec l’Algérie. Les souverains saoudiens préfèrent historiquement le royaume du Maroc où ils passent le plus clair de leurs temps et où ils peuvent satisfaire toutes leurs lubies. Notre première source avait évoqué une prétendue médiation algérienne entre l’Arabie saoudite et le Qatar pour justifier la visite du prince héritier.