Lors d’une conférence de presse tenue au siège du club, en présence de nombreux dirigeants, le président du WAT, Abdelkarim Yahla, qui avait la mine des mauvais jours, a lâché une véritable bombe, en déclarant qu’il a été touché par le maire de Tlemcen pour arranger le match de championnat de samedi dernier face à l’Entente de Sétif : «Avant le match de samedi dernier face à l’ESS, j’ai reçu un appel téléphonique de la part du maire de Tlemcen, dans la soirée de jeudi, en présence de témoins, en me faisant savoir que la subvention de 400 millions était disponible, mais en me proposant un honteux chantage, celui d’arranger le résultat de la rencontre face à l’Entente de Sétif, en faveur des Sétifiens. J’ai bien entendu refusé, en lui affirmant que le meilleur gagnera sur le terrain. J’en ai par la suite parlé avec le staff technique et les joueurs, afin de les inciter se donner à fond sur le terrain et remporter le gain de la partie. J’ai aussi insisté sur le respect de l’éthique sportive. Le WAT reste en course pour décrocher une qualification à une compétition continentale la saison prochaine, même si cela déplaira à ceux qui ne veulent pas voir le club phare des Zianide lutter parmi les grandes écuries de l’élite.»
Les joueurs du WAT en grève
Après la victoire des Widadis face à l’ESS, la subvention tarde toujours à venir, ce qui a poussé les joueurs à observer un mouvement de grève, hier. Toutefois, le président Yahla compte sur les véritables hommes de la ville de Tlemcen, pour récolter le maximum d’argent et réaliser le rêve des milliers de supporters widadis de voir le WAT finir le championnat sur la plus haute marche du podium, loin des combines.
