Le Président de la république a approuvé, aujourd’hui en Conseil des ministres outre le projet le plan d’action du gouvernement, le projet de loi de finance pour 2018 et celui portant amendement de l’ordonnance sur la monnaie et le crédit.
Le Premier ministre, qui va se présenter le 18 du mois devant les élus pour présenter son plan d’action a été instruit par le président de la république « d’accompagner ses efforts d’une communication dynamique tendant à expliquer le sens véritable des réformes à venir afin d’y faire adhérer la société ». Une instruction qu’il a déjà donné auparavant pour dire les choses dans leurs véritables dimension afin comme souligné dans le communiqué sanctionnant les travaux de ce Conseil des ministres faire adhérer la population aux actions gouvernementales. Ce mode de financement « exceptionnel », sera instauré pour une durée de cinq années et sera accompagné d’un programme de réformes structurelles économiques et financières « destinées à rétablir l’équilibre des finances publiques ainsi que l’équilibre de la balance des paiements ».
Selon les termes du communiqué, l’Algérie va recourir « temporairement » à ce financement après avoir « résisté » trois années durant aux effets d’une crise financière sévère induite par une grave chute des prix des hydrocarbures et ce, pour « évitera un arrêt de son processus de développement économique et social et se ménagera, en même temps, une période de transition en vue de finaliser ses réformes économiques et financières ».
Le Président qui a validé les actions du gouvernement Ouyahia et approuvé la nécessité d’amender l’ordonnance relative à la monnaie et le crédit a précisé la démarche de non recours à l’endettement extérieur. Le financement de l’économie se fera en interne et avec des modes de financement non conventionnels » et au profit du trésor public. La Banque d’Algérie va désormais, prêter directement au Trésor public, afin de permettre à ce dernier de financer les déficits du budget de l’Etat, de financer la dette publique interne et d’allouer des ressources au Fonds national de l’investissement. « C’est parce que l’Algérie dispose encore d’une indépendance économique extérieure grâce au remboursement anticipé de sa dette et à l’accumulation de réserves de change, qu’elle peut recourir aujourd’hui souverainement au financement interne non conventionnel », a précisé lePrésident.L’autre instruction donnée au Premier ministre est de prendre en compte dans ses démarches est de faire « progresser le processus des réformes et de modernisation du pays dans tous les domaines » tout en répondant « aux attentes des citoyens ».

Du gré à gré pour le logement
L’autre point à l’ordre du jour, validé par le Conseil des ministres est celui relatif à la réalisation d’un projet de 22 900 logements de type location-vente de gré à gré. Le projet présenté par le ministre de l’habitat et de l’urbanisme concerne la wilaya d’Alger, Bejaia, Guelma et Oran.
L. Aizouni