Le président de l’Olympiakos à Djebbour : «Oublie l’Europa League et gagne-nous le Pana»

Le président de l’Olympiakos à Djebbour : «Oublie l’Europa League et gagne-nous le Pana»

Grande fut la désillusion vécue par l’Olympiakos jeudi dernier en Europa League

Après la sortie de la C1, les coéquipiers de Djebbour ont cette fois quitté l’Europa League. Pourtant, lors du match aller joué sur le terrain des Ukrainiens du Metalist, ils avaient gagné leur match, donc ils n’étaient qu’à quelques minutes du bonheur, mais tout cela s’est effondré à cause d’une seconde mi-temps catastrophique où Djebbour and Co ont baissé les bras et laissé le monopole de la situation aux visiteurs.



A la fin de ladite rencontre qui a vu les Grecs sortir la tête baissée de cette compétition, Djebbour était l’homme le plus malheureux du monde, mais il ne s’est pas voilé la face et a assumé ses responsabilités en déclarant être responsable de cette déroute, lui qui avait au bout du pied le but du 2-0 qui aurait sécurisé le score en faveur de son équipe.

D’après la presse grecque, Rafik était inconsolable après le match. D’ailleurs, même lors de la reprise des entraînements, les journalistes ont remarqué que l’Algérien n’était pas comme d’habitude, il a préféré rester calme et à l’écart du groupe, une très regrettable situation qui a alerté les plus hauts responsables du club qui savent que le club est toujours en course sur d’autres fronts, il n’était donc pas question de baisser les bras.

Marinakis convoque Rafik et lui remonte le moral

Ainsi, et après avoir eu vent de la situation psychologique dégradée de son joueur, le président du club du Pirée lui-même a décidé de prendre le taureau par les cornes, il a donné rendez-vous à notre compatriote avec lequel il a eu d’ailleurs hier une discussion franche. Il voulait lui remonter le moral à la veille de la rencontre décisive d’aujourd’hui face au vieux voisin et rival, le Panathinaïkos. «Tu sais que je te fais confiance, montre-nous ta classe, joue avec passion. Toi et tes coéquipiers, n’oubliez pas que notre premier objectif et depuis le début est de remporter ce championnat, donc ne sois pas déçu par cette élimination et concentre-toi sur ce qui nous reste», lui a-t-il lancé.

Les 250 000 euros promis pour la C3 sont remis en jeu face au Pana

Le discours du président en direction de Djebbour était un message indirect à tout son groupe aussi. Il veut revoir le groupe retrouver le niveau qui lui a permis l’an dernier de gagner le championnat avec brio, grâce notamment à Djebbour. Pour pousser ses joueurs au-delà de leurs limites et les inciter à gagner aujourd’hui le derby de la capitale, Marinakis a mis en jeu de nouveau les 250 000 euros qu’il avait initialement promis à ses poulains jeudi dernier, une récompense qui devrait pousser les Rouge et Blanc vers l’avant, ils ne doivent surtout pas perdre de peur de quitter tôt la course au titre.

Une victoire portera l’écart à 7 unités

Ainsi, les espoirs des Rouge et Blanc reposeront tous aujourd’hui sur Djebbour, il ne marque pas souvent ces derniers temps, mais ses responsables savent que c’est juste un passage à vide et qu’il va bientôt revenir à son niveau. Marinakis a donc bien fait de secouer son joueur hier, car si Rafik fait parler la poudre aujourd’hui, en donnant par exemple la victoire à son équipe, cette dernière aura une assez sécurisante avance, elle est actuellement de 4 points et atteindra les 7 unités en cas de succès.

M. A.

On reparle de ses différends avec Miralas

La mésentente entre Djebbour et Miralas alimente les discussions et les sujets dans la presse grecque. Pour nos confrères dans ce pays, il n’y a aucun doute, le différend entre les deux joueurs en dehors du terrain est en train de se répercuter négativement sur le jeu de l’équipe. Entre une version et une autre, certains anciens joueurs du club veulent tuer cette polémique, à l’image de Karapialis, qui a déclaré être contre cette hypothèse de la mésentente entre le Belge et l’Algérien, par contre, il a précisé qu’il a décelé des signes de manque de fraîcheur physique chez notre compatriote, qui, selon lui, peuvent l’écarter des plans de Valverde incessamment.