Le président de l’Assemblée nationale de la République du Kenya, Justin Muturi, a réaffirmé, lundi à Alger, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux décisions des Nations unies.
« Notre conviction est que tout citoyen est libre de déterminer comment il veut vivre et où vivre », a réaffirmé le président de l’Assemblée nationale de la République du Kenya, Justin Muturi, dans une déclaration à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, précisant que son pays soutien « entièrement » le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions des Nations unies. « Nous avons également discuté de la lutte antiterroriste.
Le terrorisme a visé dans notre pays des citoyens civils. Nous pensons que le terrorisme est un affront aux civils », a ajouté le président de l’Assemblée nationale du Kenya qui a plaidé, à ce propos, pour « une solution » et « une stratégie de lutte contre le terrorisme afin de garantir les droits des Homme et la paix ».
« Nous avons partagé les expériences de nos deux pays quant à la manière dont ils ont arraché leur indépendance. Nous avons célébré le cinquantenaire de notre indépendance il y a un an et le Kenya le célébrera le 12 décembre.

C’est un parcours historique et une lutte similaires aux nôtres », a déclaré, pour sa part, Ramtane Lamamra.
Il a rappelé, dans ce contexte, que le Kenya « est engagé dans la lutte antiterroriste dans le cadre de la mission des Nations Unies en Somalie (Onusom) » mais aussi dans son pays pour avoir été « frappé dans sa capitale » et dans la lutte contre la piraterie maritime.
« Dans le cadre de nos relations bilatérales, il y a naturellement des consultations et une proximité en termes d’objectifs et en termes d’approches », a affirmé, par ailleurs, M. Lamamra, rappelant « l’installation d’instruments » pour consolider la coopération bilatérale, dont l’ouverture de l’ambassade du Kenya en Algérie, la mise en place d’une « commission économique conjointe » et enfin, la conclusion d’un accord pour la « consultation politique ».
Il s’agit d’un dialogue de nature stratégique pour les questions de paix, de sécurité d’intégration de l’Afrique et de développement de positions africaines communes et concertées face à certains grands enjeux des relations internationales », a-t-il conclu.