Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed-Larbi Ould Khelifa, a rendu hommage, jeudi à Alger, à l’Armée populaire nationale (ANP) et à toutes les forces de sécurité, qui assurent la sécurité des frontières dans une conjoncture où « des forces étrangères instillent les virus du sectarisme et du canton visant à balkaniser des pays du sud et du monde arabe ».
Intervenant à l’occasion d’une journée parlementaire sur « Le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation de l’armée », M. Ould Khelifa a insisté sur le « cordon de sécurité que constitue notre armée et les corps de sécurité postés en permanence, bravant les dangers contre vents et marées, par des températures dépassant quelquefois les cinquante degrés Celsius, par devoir de protection de la nation et rien d’autre ».
« La force de notre armée s’appuie principalement sur la poursuite du développement durable et équilibré et s’appuie également sur les diverses ressources créatrices de richesses ».
Il a ajouté, à ce propos, que « cette force est également liée à la cohésion de la société algérienne qui bannit toute forme de discrimination, raciale soit-elle ou communautaire », car, a-t-il ajouté, « la citoyenneté algérienne est l’unique paramètre dans le cadre constitutionnel qui édicte les droits et les devoirs ».
M. Ould Khelifa a indiqué, en outre, que « quiconque tente de semer le trouble et la zizanie, échouera comme a échoué le colonialisme durant 132 ans », affirmant que « l’Algérie était et demeurera une et indivisible, en vertu de l’expérience historique et des réalisations de la Révolution du 1er-Novembre 1954 ».
L’ANP a également veillé, a-t-il souligné, à « sa mobilisation pour faire face à toutes les éventualités dans une région tourmentée et sur de vastes frontières dépassant six mille kilomètres, où des pays traversent des crises aiguës et d’autres sont submergés par des guerres civiles et d’autres encore sont au bord de la guerre et où le terrorisme transnational se concentre ».
Dans ce sens, il a relevé que « toutes les capitales du monde, à travers leurs leaders, ont salué la compétence de l’ANP et la rapidité avec laquelle elle a levé le siège imposé par les mercenaires, ainsi que l’extermination de leurs éléments qui se sont faufilés à Tiguentourine ».
Evoquant le voisinage du pays, il a affirmé que l’Algérie « a £uvré durant le demi-siècle passé à résoudre tous ses problèmes avec les pays voisins arabes et africains, en dépit des tentations de certains pays voisins, voire de leurs tentatives vaines de l’amputer de quelques parties de son territoire ».
Il a fait remarquer que ces pays étaient animés d’une « crainte injustifiée » que l’Algérie « devienne le gendarme de la région, bien que l’Algérie ne nourrissait aucune visée agressive », soulignant que c’est elle « qui a toujours soutenu la paix, la coopération, la liberté, la justice et la dignité ».
Le président de l’APN a fait observer, à cette occasion, qu’ »en dépit de tout cela, notre pays fait l’objet d’une guerre non déclarée, vu les quantités incroyables de drogue qui inondent nos frontières ».
Sur le plan de la formation, M. Ould Khelifa a indiqué que l’institution militaire a veillé, notamment durant les dernières années, à « la formation de ses cadres de différents niveaux et à la promotion de leur aptitude par l’entraînement continu, la maîtrise des technologies, le développement de la recherche scientifique, tant théorique qu’appliquée ».
S’agissant du service national, il a souligné que les citoyens le considère comme « la pierre angulaire qui consacre les principes suprêmes de la citoyenneté algérienne intelligible, autant qu’elle sacralise le devoir, la discipline, l’ordre et le perfectionnement ».
« Notre société a tant besoin de généraliser et de consacrer ces idéaux et ces comportements inspirés du manifeste historique du 1er-Novembre, la référence pérenne de la République algérienne et de son Etat-Nation », a-t-il ajouté.