Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a souhaité, avant-hier au Koweït, que les révolutions populaires dans les pays frères aboutissent à la transition démocratique avec «moins de dégâts possibles».
Dans une allocution prononcée lors de la 20e conférence de l’Union interparlementaire arabe (Uipa) sur la question d’El Qods, M.Ould Khelifa a évoqué l’expérience algérienne durant les années 1990, qui a montré à tous que «la démocratie est une culture qui accompagne la culture de l’Etat et ne peut aboutir au pluralisme politique si elle bascule dans la violence, l’extrémisme et l’exclusion».
Il a souligné à ce propos l’importance d’«assainir le climat arabe, de reconstruire les fondements de la solidarité arabe ébranlée et de renforcer la sécurité et la stabilité dans le Monde arabe».
Le véritable enjeu auquel est confrontée la nation arabe, a-t-il relevé, est d’«en finir avec le sous-développement, l’extrémisme et le terrorisme transfrontalier qui a terni l’image de l’Islam et de faire la différence entre la lutte légitime pour le recouvrement des droits nationaux et le terrorisme».
M.Ould Khelifa a estimé que cette conférence était l’occasion pour les parlementaires de «se pencher sur la conjoncture actuelle, d’en examiner les causes ainsi que les moyens d’en sortir tout en surmontant les obstacles entravant le développement de la nation». Il a, en outre, précisé que cette rencontre parlementaire permettra d’«approfondir» le dialogue et contribuera à un meilleur soutien des causes justes, de nos frères en Palestine en les aidant à resserrer leurs rangs et à dépasser les différends.
Le président de l’APN a cité à cet effet l’exemple de la Révolution algérienne qui a démontré l’importance de l’Unité nationale qui a été un des éléments-clés de la victoire face à une grande puissance soutenue par l’Otan.
