Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a, dans un message lu par son conseiller Mohamed Ali Boughazi, affirmé que l’Etat «est déterminé à protéger l’économie nationale, lutter contre la corruption et les pratiques parasitaires et la fraude».
Devant un grand nombre de travailleurs venant fêter le 24 février devant la centrale syndicale, le Président a expliqué dans son discours à l’occasion que «tous les cadres juridiques et les mécanismes de protection ont été développés à cette fin»,
notant que «l’Etat continuera à mobiliser les moyens nécessaires pour promouvoir et soutenir les organes de contrôle», rappelant que l’Etat a pris plusieurs mesures juridiques dans ce sens au cours de l’année 2010.
Le chef de l’Etat a également déclaré : «La révision de la loi contre la corruption a permis la création d’un office de répression de la corruption ayant une compétence territoriale nationale et qui oblige les soumissionnaires aux marchés publics à produire une déclaration de probité engageant leurs responsabilités devant les tribunaux.»
Il ajoute qu’il a été procédé à «la révision de la loi sur la cour des comptes, l’obligation de transparence dans les transactions commerciales, par la facturation et la justification des marges et le renforcement de la lutte contre le non-respect de la législation du travail et de sécurité sociale».
Le chef de l’Etat précise que «ces mesures d’ordre législatif et réglementaire ont été accompagnées par la mise en place d’importantes ressources évaluées à près de 400 milliards DA, afin d’améliorer les moyens de travail des administrations et services chargés du contrôle».
Par Samira A.