Le président de la CIPA : l’acte d’exporter est tributaire de la liberté d’action des entrepreneurs et de leur accompagnement à l’étranger

Le président de la CIPA : l’acte d’exporter est tributaire de la liberté d’action des entrepreneurs et de leur accompagnement à l’étranger

Non, les exportateurs Algériens ne sont pas panne d’idées pour promouvoir l’économie, à charge pour les décideurs politiques d’être plus réactifs pour libérer leurs initiatives et lutter concrètement contre les pratiques bureaucratiques auxquelles ils sont toujours confrontés. 

Le président de la Confédération des industriels et producteurs Algériens auquel on doit ces propos, rappelle que lors de discussions avec le ministère du Commerce, il a été dressé une liste des entreprises potentiellement exportatrices tout comme il a été fixé l’objectif de placer pour 10 milliards de dollars de marchandises sur les marchés à l’étranger.

Intervenant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelwahab Ziani juge pourt cela utile de revoir le fonctionnement du système économique en profondeur d’autant, estime-t-il, qu’après avoir assuré la satisfaction des besoins nationaux, les entreprises sont désormais prêtes à aller à la conquête des places commerciales étrangères.

Entre autres propositions, il demande que soit organisées des conférences nationale successives, réunissant les chefs d’entreprises et les syndicats patronaux, lors desquelles, dit-il, les pouvoirs publics pourraient mieux percevoir les attentes de leurs interlocuteurs qui demandent à être libérés de leurs carcans, « qu’on les travailler » et être mieux accompagnés « à l’extérieur ».

Une nouvelle fois, M. Ziani appelle l’Etat à « déverrouiller » les initiatives des banques Algériennes à l’étranger, qui doivent, ajoute-t-il, s’adapter aux demandes formulées par les entreprises exportatrices.

Pour lui, l’un des problèmes qui handicapent l’acte d’exporter est constitué par la lenteur à donner suite aux décisions prises en commun par le gouvernement, d’une part, et les entreprises, le patronat et l’UGTA d’autre part. « Ce qui manque, déclare-t-il, c’est la rapidité d’action ».

Commentant, d’autre part, l’expérience de la Caravane économique qui a, récemment, sillonnée des pays des continents Africain et Européen, pour y faire connaitre  et apprécier les produits Algériens, il relève que les entreprises qui y ont pris part ont ainsi eu l’occasion d’en découvrir les exigences et les opportunités.