Le ministre français des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, a affirmé qu’il n’y avait «plus de difficultés» dans les relations entre l’Algérie et la France.
«J’ai évoqué avec le président Bouteflika les sujets bilatéraux, mais rapidement puisqu’il n’y a plus de difficultés entre nous», a-t-il déclaré à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pour lui, l’audience que lui a accordée le président Bouteflika était déjà «une marque d’égards et le signe de relations excellentes que les présidents des deux pays entretiennent».
«Nous sommes dans une période d’étroite relation entre la France et l’Algérie. Donc, nous allons poursuivre dans ce sens», a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie française a indiqué, à ce sujet, qu’il avait proposé au président Bouteflika la poursuite de la mission du conseiller du président Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, pour continuer à travailler notamment sur les dossiers économiques.
«M. Bouteflika a bien voulu me donner son accord», a-t-il fait savoir. Par ailleurs, M. Juppé a indiqué avoir eu des entretiens «très approfondis» avec le chef de l’Etat sur «tous les grands dossiers régionaux». Il s’agit, a-t-il dit, de la Libye mais aussi de «ce qu’on appelle le printemps arabe ainsi que les relations avec le Maroc».
Il a également affirmé avoir présenté au président Bouteflika «l’initiative française de relance du processus de paix au Proche-Orient». L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et du ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel.
N. B. / agences