Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), M. Dominique Strauss-Kahn.
L’audience s’est déroulée, à Djenane El-Mufti, en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci et du gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci.
l Les résultats de l’Algérie au cours des dix dernières années en matière de croissance économique sont « impressionnants », a indiqué hier, à Alger le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Dominique Strauss-Kahn.
« Je dois dire que les résultats de l’Algérie, depuis une dizaine d’années, en termes de croissance sont vraiment impressionnants, avec une inflation maîtrisée et des recettes budgétaires en abondance, notamment grâce aux hydrocarbures », a déclaré M. Strauss-Kahn à la presse à l’issue de l’audience qui lui a accordée le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le DG du FMI, qui a précisé qu’il est en Algérie dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, a souligné que son institution « joue un rôle même dans les pays qui n’ont pas besoin de son aide, en exerçant des conseils de politique économique et en examinant, avec les autorités de ces pays, les hypothèses économiques mondiales ».
M. Strauss-Kahn a ajouté qu’il est accompagné dans sa visite d’experts issus de pays dont la situation économique est semblable à celle de l’Algérie, « avec cet avantage d’avoir une énorme ressource naturelle, mais qui crée aussi une situation spécifique ».
« L’Algérie est un pays où l’économie fonctionne, même avec des difficultés et des problèmes liés à l’histoire qu’il faut continuer à résoudre », a-t-il souligné.
Pour le DG du FMI, le taux de chômage en Algérie « qui tourne autour de 10%, n’est pas plus élevé que celui enregistré dans la plupart des pays européens ou aux Etats-Unis.
Le récent rapport du Fonds monétaire international
Dans sa dernière lecture d’évaluation le FMI prévoit une évolution favorable dc la majorité des indicateurs économiques pour notre pays, citant l’année 2010-2011 à l’exception, notent les rédacteurs de la lettre d’évaluation du solde budgétaire qu’ils jugent comme demeurant négatif.
Les experts du Fonds monétaire international prévoit un accroissement du PIB passant de 17,6 milliards de dollars en 2011, (139.011 en 2009), (159.011 en 2010).
L’Algérie est située sur ce plan en quatrième position ppour la région Moyen-Orient, Maghreb.
S’agissant du taux de croissance, il sera également en évolution.
Il est prévu un taux de 3,8% en 2010 pour 4% en 2011 (l’écart à 2,4 en 2009).
L’Algérie est également le pays le moins endetté de la région.
La dette extérieure algérienne ne représentant que 2,9% du PIB en 2010. Elle devrait décroître à 2,2% DU pib en 2001.
Sur ce terrain, le satisfecit des institutions Financières internationales est rappelé pour citer l’Algérie en exemple.
Sur ce front de l’inflation, la tendance serait également à la baisse pour s’atablir à 5,5% en 2010 et 5,2% en 2011(5,7% en 2009).
C’est sur le dossier de l’inflation que les progrès sont évidents.
Ces dernières années, le taux d’inflation constituait une préoccupation sérieuse, écornant le pouvoir d’achat des citoyens par le rencherissement des prix des produits.
Les experts du FMI décernant donc une note à l’Algérie qui a su faire l’effort nécessaire pour réduire le taux d’inflation ce que l’on aussi, c’est que les importations en dépit d’une tendance là aussi à la baisse, revient d’une niveau assez élevée.
Les chiffres fournis par le FMI sont édifiants à cc sujet.
Les importations sont évaluées à hauteur de 54 milliards de dollars.
Les exportations sur le plan global restent néanmoins sur un solde positif avec un excédent commercial dc 7.8 milliards de dollars (en 2010)
Les exportations s’avaluenl à 61,801 euros
Les exportations devraient continuer sur une tendance haussière (67,101 euros, en 2011,
Mais les importations continueront à peser d’un poids très lourd 57,6 milliards.
Les analyses des experts du FMI, correspondent globalement à celles des autorités politiques algériennes, et notamment aux tendances relevées dans la dernière déclaration de politique générale, présentée par le premier ministre, il y a quelques jours devant l’APN.
M. Ouyahia reçoit le directeur général du FMI
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a reçu hier, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Dominique Strauss-Kahn, en visite en Algérie, indique un communiqué du cabinet du Premier ministre.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, a assisté à l’audience, précise-t-on de même source.Conférence de presse hier de M. Dominique Strauss-Kahn : “Le FMI maintient ses prévisions de croissance de l’économie algérienne pour 2011”
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Dominique Strauss-Kahn, a maintenu hier à Alger les prévisions du Fonds sur la croissance de l’économie algérienne pour 2011 « si l’environnement mondial s’améliore ».
« Si l’environnement mondial s’améliore, notre prévision pour la croissance de l’économie algérienne se maintiendra » pour 2011, a-t-il souligné au cours d’une conférence de presse.
“L’Algérie a enregistré un taux de croissance satisfaisant grâce à une politique économique raisonnable comme traduit par un taux d’inflation réduit”, a souligné, hier, M. Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI) lors de la conférence de presse qu’il a animée à Djenane el Mithaq en présence de M. Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie.
M. Strauss-Kahn, répondant à la question d’un journaliste, notera que l’Algérie a bien utilisé ses ressources financières issues des hydrocarbures à travers les programmes de développement, mais il n’y a pas eu tellement d’emplois. Le taux de chômage est élevé en Algérie. Il est légèrement au-dessus de 10%, mais au-delà de 20% pour les jeunes, c’est là le problème, dira le D.G du FMI. Il s’agit par conséquent de voir comment mettre en place les institutions, une politique économique pour développer un secteur privé puissant qui sera bénéfique pour les jeunes. Parlant des réserves de change accumulées par l’Algérie, l’orateur relève que le niveau de ces réserves représente 40% du PIB ce qui est assez impressionnant, dira-t-il. Au sujet du taux de croissance, le FMI est en accord avec le gouvernement algérien pour dire qu’il se trouve autour de 4% ce qui est appréciable, note-t-il.
A une question sur l’achat par l’Algérie des bons émis par le FMI dans le cadre du nouvel emprunt lancé par le Fonds, l’orateur a précisé que les 500.000 dollars ont été remplis grâce à l’acquisition faite par un certain nombre de pays comme la Chine, l’Algérie n’ayant pas fait partie des acheteurs. A une question sur les mesures prises par l’Algérie pour protéger son économie M. Strauss note que globalement on doit se féliciter que la montée du protectionnisme soit faible face à la récession. Au sein du G20 et du FMI le consensus établi était de dire qu’il ne fallait pas de protectionnisme. Ça ne s’est pas produit à quelques exceptions près, le mouvement a été extrêmement faible.
A une question sur la lenteur du processus d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’orateur dira que le FMI est pour un commerce libre à condition d’être égalitaire. Au sujet de la réforme du FMI telle que souahitée par les pays en développement qui revendiquent une meilleure présence dans les organes de décision, le responsable du Fonds a indiqué que la réforme est en cours, la réunion de Séoul vient d’avoir lieu, nous sommes prêts d’activer la réforme qui rétablit la légitimité du Fonds.
Dans le document, remis aux journalistes, « Déclaration de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international à la conclusion de sa visite en Algérie », on peut lire « Malgré un contexte international incertain, l’Algérie continue d’enregistrer une bonne performance économique tirée par les dépenses publiques. Les politiques macro-économiques prudentes suivies par le passé ont permis à l’Algérie de constituer une position financière confortable. »
M. Brahim