Le Président Bouteflika préside une réunion d’évaluation du secteur de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement

Le Président Bouteflika préside une réunion d’évaluation du secteur de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement
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Dans le cadre des auditions annuelles qu’il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé le 7 septembre 2010 une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur de l’Industrie, de la petite et moyenne entreprises et de la promotion de l’investissement.

A cette occasion, le ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprises et de la Promotion de l’investissement, a présenté l’état d’avancement de la mise en œuvre des directives de Son Excellence M. le Président de la République, et exposé les actions devant être engagées pour renforcer et consolider la dynamique de croissance. S’agissant des actions réalisées au cours de l’année 2009, elles se sont articulées autour du développement des filières industrielles, la promotion de la plate-forme « qualité et sécurité industrielle » et la promotion de nouvelles activités, notamment, celles en relation avec le développement du tissu national de la petite et moyenne entreprise et la recherche de partenariat dans une perspective de transfert de technologies.

Ainsi, les politiques déployées, visant à réduire les contraintes liées à la création et au développement de PME, particulièrement celles liées à leur environnement, ont permis d’enregistrer une évolution régulière se situant autour de 25.000 créations de PME par an.

Il s’agit, au titre du programme quinquennal 2010-2014, de consolider les acquis réalisés sur le plan opérationnel par la mise en œuvre des différents programmes de soutien à la promotion et au développement des PME.

Les objectifs retenus pour la période 2010-2014, visent la promotion de 200.000 PME génératrices d’emplois productifs.

La restructuration du secteur public industriel et marchand permettra aussi de mettre à niveau et d’accélérer la mise en œuvre des programmes d’investissement, pour les transformer en véritables leviers économiques, constituant de puissants outils d’intervention de l’Etat actionnaire.

Dans ce cadre, la promotion des partenariats visera à titre prioritaire le renforcement des capacités technologiques et la densification du tissu industriel, notamment à travers le développement de la sous-traitance.

C’est dans cet objectif que l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) poursuivra la mise en place et la concrétisation de la bourse de partenariats.

– En application des instructions de M. le Président de la République, il a été procédé à l’élaboration d’une carte nationale de l’investissement à l’effet de mettre en valeur les potentialités de chaque wilaya.

L’Agence nationale d’intermédiation foncière (ANIREF) est appelée à contribuer à l’optimisation de l’offre foncière destinée à l’investissement et à la promotion de nouveaux espaces devenus plus accessibles grâce à la réalisation des nouvelles infrastructures de transport.

Enfin, le programme de création et de réhabilitation des zones industrielles et des zones d’activités sera poursuivi.

Les instructions du Président

Intervenant à l’issue de l’évaluation du secteur, le Chef de l’Etat a rappelé « la nécessité d’investir dans notre potentiel hors hydrocarbures et nos ressources humaines », précisant que « le redéploiement et la modernisation des entreprises publiques, la promotion et la mise à niveau de la petite et moyenne entreprise, doivent être au cœur du développement industriel et constituer l’assurance d’un développement durable de l’économie nationale ».

Enfin, le Président de la République a instruit le gouvernement à l’effet :

– de renforcer l’appareil industriel national, notamment sur le plan technologique et managérial,

– de promouvoir l’intégration nationale en déployant, notamment, la sous-traitance et la PME,

– d’appuyer le développement des activités industrielles nationales afin de renforcer les capacités des entreprises publiques et privées et assurer leur croissance et pérennité.

Des atouts à faire valoir

Pour le Président de la République, la promotion et la mise à niveau de la petite et moyenne entreprise doivent être au cœur du développement industriel et constituer l’assurance d’un développement durable de l’économie nationale.

Cette analyse constitue en elle-même une feuille de route pour les responsables aussi bien directs, à savoir ceux en charge de l’industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement que ceux concernés par son application à quelque niveau que ce soit. C’est que dans le cadre du programme de développement 2010-2014, il est ambitionné de créer pas moins de 200.000 entreprises de petite et moyenne envergure. Un défi, ajouté à celui de la promotion de l’investissement qui nécessite une mobilisation tant au niveau central, qu’au niveau décentralisé tant sa concrétisation requiert plusieurs intervenants pour la facilitation du cheminement du projet.

D’abord, au niveau des collectivités locales, le rôle à jouer est de mettre en valeur et d’optimiser tous les atouts aussi bien naturels, humains qu’infrastructurels. Le gigantesque investissement consenti par l’Etat depuis une décennie a permis de faire sortir des régions entières de leur enclavement et de leur dépendance et de les doter d’infrastructures des plus modernes à même de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de créateurs de richesses. Ainsi en est-il de l’autoroute Est-Ouest, véritable colonne vertébrale autour de laquelle s’articulent désormais des communes, voire des régions entières autrefois éloignées pour ne pas dire enclavées et difficiles à atteindre rapidement.

Rallier Tlemcen depuis Annaba en quelques heures seulement ne doit pas être perçu seulement en termes de virée touristique, mais comme un atout, et pas des moindres, pour le transport et l’échange commercial. Depuis la façade maritime et ses ports, pas une région qui n’est inaccessible grâce à cette autoroute et le maillage routier de l’ensemble du pays. Au niveau des communes et des wilayas du pays, il y a désormais l’agence d’intermédiation foncière qui est appelée à optimiser l’offre foncière au niveau des zones d’activités et des zones industrielles. Qu’un investisseur se manifeste, l’offre se doit d’être au diapason de l’envergure de son projet. Médéa, Ain-Defla ou encore Bouira sont devenus plus attractives de même que d’autres wilayas du pays où, la desserte routière est renforcée par celle aérienne.

Des wilayas qui disposent d’un potentiel humain non négligeable formé autant par les centres et universités qui y sont implantés que par les centres et instituts de la formation professionnelle. Des ressources humaines disponibles dans lesquelles pourront puiser aisément les investisseurs selon le profil et la qualification recherchée

Dans le droit fil des objectifs stratégiques

C’est en droite ligne d’une vision claire, inscrite dans la prospective, et, portant sur la relance de l’économie nationale et la quête de la compétitivité que s’insèrent les recommandations et les actions à entreprendre émises par le Président de la République qui, en poursuivant les réunions d’évaluation de l’action des différents départements ministériels, s’est penché sur le secteur de l’industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l’investissement.

Faut-il insister sur le fait que le Chef de l’Etat a toujours œuvré pour la construction d’une économie forte diversifiée et libérée de la dépendance des hydrocarbures ? C’est un objectif tracé à l’ombre de la conception et la mise en œuvre de la stratégie de refondation nationale. Et c’est dans le même sillage, également, qu’il rappelle l’impératif qu’il y a d’orienter l’acte national d’investir dans les secteurs porteurs hors hydrocarbures, en réitérant le fait que « le redéploiement et la modernisation des entreprises publiques, la promotion et la mise à niveau de la petite et moyenne entreprise, doivent être au cœur du développement industriel et constituer l’assurance d’un développement durable de l’économie nationale ». Les instructions du Président de la République à l’endroit du gouvernement sont autant d’axes majeurs qui renseignent sur les objectifs stratégiques d’une politique industrielle devant concourir à la production de richesses et d’emploi, et, partant, à en garantir la pérennité.

Son insistance sur la nécessité de « de renforcer l’appareil industriel national, notamment sur le plan technologique et managérial, de promouvoir l’intégration nationale en déployant, notamment la sous-traitance et la PME, ainsi que d’appuyer le développement des activités industrielles nationales afin de renforcer les capacités des entreprises publiques et privées et assurer leur croissance et pérennité », révèle la cohérence d’une démarche visant l’instauration du développement durable.

Le secteur s’est attelé conformément au programme du Président à tout mettre en œuvre pour renforcer et consolider la dynamique de croissance. Le bilan du secteur met en exergue les efforts particuliers qui ont été orientés vers le développement des filières industrielles, la promotion de la plateforme « qualité et sécurité industrielle » et la promotion de nouvelles activités, notamment celles en relation avec le développement du tissu national de la petite et moyenne entreprise et la recherche de partenariat dans une perspective de transfert de technologies.

Autant d’actions favorisant une véritable relance de l’investissement productif, parallèlement au travail investi dans l’amélioration de l’environnement global et la levée des contraintes qui entravaient le développement du réseau des petites et moyennes entreprises sur lesquelles les pouvoirs publics misent beaucoup dans le cadre de la nouvelle politique industrielle nationale. Les étapes franchies par le secteur seront confortées à l’ombre du programme quinquennal 2010-2014, notamment par la mise en œuvre des différents programmes de soutien à la promotion et au développement des PME, programme mettant le cap sur la création de quelque 200.000 PME génératrices d’emplois productifs. Placé au cœur du développement, le programme d’investissement productif est érigé en véritable levier économique.

S. Lamari