Le président Bouteflika « Il faut libérer la parole de la société civile algérienne »

Le président Bouteflika « Il faut libérer la parole de la société civile algérienne »

 » Il faut libérer la parole de la société civile algérienne  » a déclaré le président Bouteflika dans un message adressé, hier, aux participants des  » premiers états généraux de la société civile  » qui se sont ouverts au Palais des Nations du Club des Pins, sous son patronage et en présence de 1300 délégués issus des organisations patronales et syndicales, du mouvement associatif, des universitaires, des hommes de culture et de médias, ainsi que des représentants des organisations internationales comme le Forum économique de Montana et l’Organisation internationale des conseils économiques et sociaux.

Ainsi, le chef de l’Etat a donné le ton, transparent et démocratique, dans lequel doivent se dérouler ces premiers états de la société civile, en terme, notamment d’ouverture sur la société algérienne qui doit, désormais, s’engager dans une nouvelle dynamique de sa propre démocratisation et de gouvernance. Cet événement s’inscrit aussi, affirme le président de la République, dans le cadre des réformes politiques qui sont actuellement en cours.

Aussi, les recommandations qui seront adoptées lors de ces premières assises seront transmises à la présidence de la République dira, dans son allocution d’ouverture des travaux, M Mohamed Seghir Babes, président du Conseil économique et social (Cnes), organisateur de l’événement.  » Nous allons vivre, durant ces assises, le printemps arabe en temps réel et en toute transparence « , a-t-il ajouté. M Jean Paul Carteron, président du Forum de Crans Montana, est intervenu par la suite pour souligner l’importance d’un tel événement dans le sens de la démocratisation de la société algérienne, une première, selon lui, dans le monde arabe.

« C’est une initiative historique et unique dans l’organisation des états généraux de la société civile en Algérie qui est prête au changement « a-t-il souligné. Et c’est ainsi qu’il a insisté sur les révolutions populaires que connaissent depuis six mois certains pays arabes au Moyen-Orient et au Maghreb.  » Il y a eu en Tunisie une révolution sociale sans leader politique. Les citoyens sont descendu dans la rue  » a-t-il indiqué, dans ce sens de développement et d’évolution des sociétés civiles qui décident de prendre en charge leur propre destin en vue de régler leurs problèmes pacifiquement et dans le cadre d’une démocratie participative. C’est dans cette optique qu’une conférence nationale sera organisée, en outre, avant la fin de l’année par le Cnes dans le cadre du développement local et de la consolidation de la démocratie participative, selon M Babes, qui annonce ainsi les assises prochaines dans le domaine économique et social. Les travaux reprendront aujourd’hui avec d’autres interventions ainsi que la poursuite des travaux des quatre ateliers relatifs au régime de croissance, le système de protection sociale et la solidarité nationale, la gouvernance rénovée et le dialogue social ainsi que la prise en charge de la problématique de la jeunesse dans le sens de la forme d’expression et d’organisation.

Meziane Atmani