« La consolidation de l’Etat de droit se poursuivra, au fil des réformes qui seront d’ailleurs confortées dans tous les domaines, par la révision de la Constitution, dont le projet est en phase de finalisation ultime », a écrit le président Bouteflika dans un message à la veille de de la célébration du 53e anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, qui coïncide avec le 5 juillet de chaque année.
Novembre dernier, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé que son pays s’apprêtait « sérieusement » à réviser sa Constitution et ce sur la base des « résultats des larges consultations organisées à cet effet ».
Le chef de l’Etat avait promis de réviser la Constitution avant l’élection présidentielle d’avril 2014. Mais son état de santé a fait que cette échéance a été reportée pour une date ultérieure.
Pour rappel, après sa réélection à la tête de la République algérienne, M. Bouteflika a confié à son ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devenu directeur de cabinet à la présidence de la République, la mission de diriger les consultations politiques sur la révision de la Constitution.

Pour la future Constitution, il est proposé entre autres la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux (actuellement illimités), l’adoption d’un régime politique semi-présidentiel, la protection de l’économie nationale contre la corruption, la liberté d’exercice du culte ainsi que l’obligation que la garde à vue ne peut excéder 48 heures.