Le président Bouteflika décore Khaled Bentounès de la médaille Ahid de l’ordre du Mérite national

Le président Bouteflika décore Khaled Bentounès de la médaille Ahid de l’ordre du Mérite national

PARIS- Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décoré Cheikh Khaled Bentounès, fondateur et président d’honneur de l’Association internationale soufie Alawiyya (AISA), de la médaille Ahid de l’ordre du Mérite national.

La médaille a été remise, au siège de l’Unesco à Paris, à ce guide spirituel de la confrérie soufie Alawyya, au cours de la célébration mercredi pour la première fois de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP), un évènement dont la consécration au niveau mondial est le fruit d’une initiative algérienne.

La médaille lui a été remise pour ses efforts et actions pour la paix dans le monde, par un représentant de la présidence de la République, en présence de la Directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, et de l’ambassadeur d’Algérie en France, représentant permanent de l’Algérie à  l’Unesco, Abdelkader Mesdoua.

L’idée d’une journée pour le vivre ensemble a été formulée, rappelle-t-on, en 2014 lors d’un congrès à Oran, par l’Association internationale soufie Alawyya (AISA), une ONG affiliée à l’Association cheikh el-Alawi pour la culture et l’éducation soufie, basée à Mostaganem.

Présenté par l’Algérie, le projet a été adopté par consensus par les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) en décembre dernier (Résolution 72/130 de l’Assemblée générale).

Au cours de son intervention, M. Bentounès a tenu à remercier d’abord le président Bouteflika pour cette décoration et pour sa politique de réconciliation nationale et de paix, indiquant que la construction d’un monde du vivre ensemble en paix doit se faire « l’un avec l’autre » et non pas « l’un contre l’autre ».

« La paix est un état d’être qui se vit. Il faut investir dans la paix, dans le vivre ensemble et dans la culture de la paix », a-t-il recommandé, appelant à reléguer les intérêts individuels et « égoïstes » au second plan au profit de l’intérêt général de l’humanité qui aspire à la paix.