Le Président Bouteflika dans un message : “Répondre aux aspirations de la jeunesse à l’emploi”

Le Président Bouteflika dans un message : “Répondre aux aspirations de la jeunesse à l’emploi”

La 19e Conférence africaine des ministres de l’Industrie a ouvert ses travaux hier à Alger en présence du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, ainsi que 35 ministres et chefs de délégations africains.

Dans un message adressé aux participants à cette Conférence, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a assuré qu’un développement industriel en Afrique contribuera à répondre aux « aspirations légitimes » de la jeunesse africaine à l’emploi.

Ce développement doit passer, indique le Président, par « la promotion de l’investissement et la mobilisation de l’épargne nationale et internationale pour le renforcement des capacités industrielles nationales notamment dans l’exploitation et la transformation des ressources locales ».

Placée sous le thème « promotion de la compétitivité des industries africaines par l’augmentation et l’amélioration de la valeur ajoutée », cette conférence de deux jours enregistre aussi la participation des représentants de l’Union africaine (UA), de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et de la Commission européenne. Organisée pour la première fois en Algérie depuis sa création en 1975, la CAMI, constituera une plate-forme pour la mise en œuvre effective et efficace du plan d’action pour le développement industriel accéléré du continent (AIDA).

Elle offre aussi l’opportunité pour les pays africains de coordonner leurs efforts et unifier les stratégies pour développer ou mettre en place leurs industries agroalimentaires, pharmaceutiques et de transformation des ressources minières.

Le Président Bouteflika dans un message lu en son nom par Mohamed Ali Boughazi

“Un développement industriel en Afrique répondra aux aspirations de la jeunesse à l’emploi”

Le Président de la République a assuré hier à Alger, dans un message adressé à la 19e Conférence Africaine des ministres de l’Industrie (CAMI), qu’un développement industriel en Afrique contribuera à répondre aux « aspirations légitimes » de la jeunesse africaine à l’emploi.

Ce développement doit passer, indique le Président dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi, conseiller auprès de la Présidence de la République, par « la promotion de l’investissement et la mobilisation de l’épargne nationale et internationale pour le renforcement des capacités industrielles nationales notamment dans l’exploitation et la transformation des ressources locales ».

La mise à niveau et la modernisation des entreprises ainsi que l’adoption des normes de qualité dans le management et dans la production sont aussi des étapes incontournables du développement industriel, selon M. Bouteflika.

Mais, « une mobilisation des forces des Gouvernements, des investisseurs nationaux et des entreprises étrangères qui acceptent de s’inscrire dans les stratégies nationales et régionales de développement », est recommandée afin de réussir un tel défi, a-t-il souligné.

Cette mobilisation implique, il a ajouté, la contribution de l’ensemble des acteurs qui font le développement industriel: « les gouvernements qui arbitrent, fixent les priorités sociales et fournissent les incitations et l’environnement adéquats, les investisseurs nationaux qui conduisent la croissance économique et les entreprises étrangères qui acceptent de s’inscrire dans les stratégies nationales et régionales de développement ».

Le rôle de l’Etat dans l’investissement doit se conjuguer à « l’apport du partenariat économique public-privé dans la relance de la production », a-t-il encore précisé, ajoutant qu’il n’y avait pas d’ »antinomie » entre ce rôle de l’Etat et le fonctionnement d’une économie ouverte à la concurrence et fondée sur la liberté d’entreprendre .

Il a, dans ce sens, souhaité que le plan d’action que la 19e CAMI proposera de mettre en œuvre soit « un véritable levier pour la relance de la croissance industrielle en vue de faire de l’Afrique un continent tourné vers un développement industriel favorable à l’entreprenariat et à l’esprit d’initiative à même de répondre aux attentes légitimes des peuples africains ».

« Notre ambition est que notre continent entre de plain-pied dans le concert des économies industrialisées », a-t-il dit.

La tenue de cette rencontre à Alger témoigne, selon M. Bouteflika, de « la concertation des pays africains sur le développement de l’Industrie », une concertation qui permet au continent de « parler d’une même voix lorsqu’il s’agit d’aborder les questions actuelles de son développement ou lorsqu’il s’agit de tracer les grandes lignes de son avenir », est-il félicité.

Rappelant les « réalisations » de l’Afrique en matière de croissance économique durant les dernières années où les taux moyens de croissance tournaient autour de 6%, avant que la crise financière internationale ne les fasse tomber à une moyenne de 2,5%, le Président a noté que ces performances n’auraient pu être réalisées sans les « efforts soutenus déployés par l’Afrique pour relever les défis de développement ».

Il suffira, donc, pour dépasser les effets de la crise mondiale qui a « frappé durement les pays africains », de « renouer avec cette dynamique pour réaliser l’aspiration de nos sociétés, c’est à dire un développement accéléré et durable de nos économies », a-t-il soutenu.

Cependant, la crise économique internationale, si elle « a gelé la progression des revenus et remis en cause les résultats obtenus (en Afrique) sur le front de la lutte contre la pauvreté », n’a pas manqué de « repositionner » éminemment l’Industrie en tant que « secteur incontournable » du développement économique, a fait remarquer M. Bouteflika.

Cette « résurgence industrielle », selon les termes du Président, a été le fait que la plupart des pays développés ou émergents, ont bâti leur stratégie de sortie de crise sur le soutien à l’industrie, a-t-il rappelé.

La conjoncture internationale a donc conduit à ce que « les problématiques industrielles se retrouvent de nouveau en bonne place tant dans l’agenda des Gouvernements que dans celui de l’ensemble des institutions internationales », s’est-il encore réjoui.

Ceci dit, les résultats réalisés par les pays africains jusqu’à présent « restent encore en deçà des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et profondément marqués par des disparités régionales », a-t-il par ailleurs souligné.

C’est que les économies africaines, explique-t-il, restent souvent exposées à des facteurs externes, comme les aléas climatiques ou les « soubresauts » des marchés spéculatifs, ainsi qu’aux retournements de la conjoncture économique internationale.

Le retard enregistré en matière d’infrastructures en Afrique constitue une autre source de ralentissement de la croissance économique ayant marqué le continent, selon M. Bouteflika.

« La faiblesse des infrastructures économiques, notamment celles nécessaires à l’industrie et au commerce, que ce soit au niveau de l’énergie, des transports, de la distribution ou des communications, a indéniablement ralenti et bridé la croissance de l’Afrique », a-t-il regretté.

Il importe, dès lors, soutient le Président, de se « consacrer au développement des infrastructures pour réduire les disparités entres les pays africains, accroître l’attractivité de leurs économies et accélérer leur croissance ».

Ces défis, qui permettront de « réduire la pauvreté, améliorer les conditions de vie et assurer une distribution équitable du pouvoir d’achat » dans un continent fort de plus d’un milliard d’habitants, ne « sont pas insurmontables, au regard de la richesse de l’Afrique en matière de ressources naturelles et de diversité des espaces, a-t-il enfin assuré.

Bouteflika décerne le  »Wissam Ahid » au directeur général de l’ONUDI

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a distingué hier à Alger le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), M. Kandeh K. Yumkella, en lui remettant le « Wissam Ahid ».

Un « Wissam Ahid » (médaille de l’Ordre du mérite national), ainsi qu’un tableau d’honneur ont été remis à M. Kandeh K. Yumkella par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, en marge de la 19e Conférence africaine des ministres de l’industrie, qui se déroule à Alger.

Le directeur général de l’ONUDI a été primé en guise d’encouragement pour ses efforts en faveur du développement du continent africain.

La remise du « Wissam Ahid » s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, représentant personnel du Président de la République, M. Abdelaziz Belkhadem, et des membres du gouvernement.

M. Kandeh K. Yumkella :

“L’Algérie est appelée à produire des produits finis ou semi-finis”

Pour le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), M. Kandeh K. Yumkella, la CAMI-19 se tient dans une conjoncture internationale marquée par une poursuite des effets dévastateurs de la crise financière internationale, qui a contraint de nombreux pays à revoir leurs politiques économiques et une mobilisation des jeunes dans plusieurs pays pour revendiquer une amélioration de leurs conditions sociales.  »Il faut vite procéder à l’industrialisation de nos pays et à créer de l’emploi et de la richesse, car nos jeunes ont besoins d’espoir. Si nous continuons à exporter des matières premières à l’état brut nos pays continueront à être pauvre », a-t-il mis en garde.

 »La nouvelle Afrique veut commencer à exporter des produits semi-finis que ses partenaires, tels que les pays de l’Union européenne, devront commercialiser sur leurs marchés », a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Yumkela, a affirmé que la mise en œuvre d’AIDA nécessite une amélioration du climat des affaires, une mobilisation des ressources humaines et financières adéquates et un renforcement des capacités constitutionnelle. La commissaire pour le commerce et l’industrie de la Commission de l’Union africaine (CUA), Mme Elisabeth Tankeo, a relevé que  »malgré ses richesses, le continent africain n’arrive pas encore à sortir du piège de la pauvreté ».

Quelque 300 fonctionnaires et experts africains prennent part aux travaux de cette conférence, centrée sur  »  »la Promotion de la compétitivité des industries africaines par l’augmentation et l’amélioration de la valeur ajoutée ». Elle est organisée par l’Algérie, en collaboration avec l’ONUDI et l’UA.

Le commissaire européen à l’industrie

“L’UE doit soutenir les réformes industrielles engagées par l’Algérie”

L’Algérie a eu le courage d’engager des réformes au niveau industriel et que l’UE doit soutenir, a souligné hier, à Alger le commissaire européen à l’industrie, l’entreprise, l’espace et le tourisme, M. Antonio Tadjani.

M. Tadjani a souligné, lors d’une conférence de presse organisée en marge des travaux de la 19ème conférence africaine des ministres de l’industrie (CAMI), que  »l’Algérie a eu le courage d’engager des réformes industrielles que l’Union européenne (UE) devrait soutenir ».

Il a affirmé qu’il y va de  »l’intérêt de l’Europe que l’Algérie puisse avoir une bonne croissance économique » et  »un renforcement » de l’économie réelle et de l’industrie.

Rappelant que l’UE est  »favorable » aux réformes politiques et économiques engagées (en Algérie), il a insisté sur le contenu du message

adressé par le Président Bouteflika aux participants à la 19ème CAMI dans le quel, a-t-il dit, le Président algérien a insisté sur  »la nécessité de donner des réponses à la jeunesse à travers une bonne politique industrielle. »

 »Il faut donner de l’espoir à la jeunesse », a-t-il relevé, estimant qu »’il est nécessaire d’encourager ces réformes ».

Les participants soulignent la nécessité de sortir de la phase conceptuelle des programmes

Un sommet entre l’UE et l’UA consacré au thème de l’industrialisation de l’Afrique est prévu au début de l’année 2012.

Potentiellement riche en ressources naturelles, l’Afrique demeure, paradoxalement, le continent où le niveau de la pauvreté est des plus alarmants dans le monde.

L’Afrique qui enregistre un taux de croissance démographique de près de 4% aura une population de quelques 2 milliards d’habitants à l’horizon 2025 dont 80% seront concentrés au niveau des villes alors que 60% auront moins de 25 ans.

Des indicateurs qui préoccupent les experts de la région d’autant plus que les maladies éradiquées ailleurs depuis des lustres continuent de faucher des milliers de vies humaines d’où la nécessité, suggèrent-ils, d’axer les efforts sur le développement d’industries stratégiques à l’instar de l’agroalimentaire et des produits pharmaceutiques, particulièrement le générique, deux secteurs susceptibles de constituer des vecteurs de croissance économique et contribuer à améliorer les conditions de vie des populations de la région, notamment les plus démunies.

C’est dans cette optique d’ailleurs que la mise œuvre du plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA) et de l’initiative pour le développement de l’agribusiness et des agro-industries en Afrique (ID3A) ont constitué les deux thèmes ayant véhiculé les interventions de la 19ème conférence africaine des ministres de l’industrie sous le thème dont les travaux ont été ouverts, hier, au Palais des Nations en présence, pour la première fois, du vice président de la Commission Européenne, en charge de l’industrie et de l’entrepreunariat M. Antonio Tajani.

Dans son intervention, le ministre du commerce et de l’industrie de l’Afrique du sud, en l’occurrence, M. Rob Davies a affirmé que la dynamique économique mondiale est en train « de se déplacer vers le sud et l’est » indiquant « qu’après l’Inde, la Chine et le Brésil c’est l’Afrique qui devra intégrer le camp des économies émergentes et ce grâce au « boom » des minerais très sollicités par les nouveaux centres économiques». «C’est d’ailleurs l’un des piliers sur lesquels les africains devront construire leurs économies » dira t-il. Et d’ajouter que « si les africains ne tirent pas profit des opportunités de s’industrialiser, ce sont les autres qui saisiront ces occasions ». Abordant le volet inhérent au plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA), l’intervenant consent que des progrès aient été déployés pour construire une stratégie industrielle mais que toutefois, la priorité devait consister à situer les secteurs à fort potentiel de valeur ajoutée.

A ce propos, M. Davies insistera sur la nécessité de valoriser les ressources minières et de développer les industries agroalimentaires et également pharmaceutiques. A ce titre, il a affirmé que l’Algérie dont l’expérience dans le domaine du médicament est appréciable est disposée à soutenir les pays africains pour la fabrication du générique.

Dans le même contexte, le ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie a déploré « le manque d’agendas en la matière ainsi que la participation jugée insuffisante de certains Etats membres de l’UE d’où les retards dans les projets et les lenteurs dans la prise de décision. «Il faudra, par conséquent, un travail constant pour la mise en œuvre du plan d’action ».

M. Davies proposera également que, la mise en œuvre des résolutions soit durant les intersessions.

Le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), M. Kandeh Kolleh Yumkella qui a été décoré à cette occasion pour son engagement et les efforts consentis au profit du continent africain a affirmé que la CAMI se tient dans un contexte « qui exige réflexion et concertation sur la problématique de développement de l’Afrique ».

A ce titre, il a rappelé que le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AISA) a été élargi à l’industrie pharmaceutique, à l’accès aux ressources et à l’énergie. Néanmoins, le DG de l’ONUDI mettra l’accent sur le devoir de suivi des projets car la CAMI « ne peut être un simple salon de discussions mais un organe pour réaliser les plans sur le terrain ». Optimiste quant à l’avenir industriel du continent, M. Kandeh Kolleh Yumkella affirmera que l’Afrique ne peut plus continuer à exporter ses matières premières à l’état brut car elle aura besoin de valoriser ses ressources localement pour créer des emplois pour ses jeunes.

Aussi, le DG de l’ONUDI dira la nécessité « de sortir de la phase conceptuelles des programmes pour passer à l’action sur le terrain ». Abordant dans la même direction, la commissaire en charge du commerce et de l’industrie au sein de la commission de l’UE a tenu à souligner la contribution de l’Algérie aux efforts pour un développement durable en l’Afrique et pour l’intégration du continent dans l’économie mondiale.

Dans sa déclaration, Mme Elisabeth Tankeu a affirmé que «l’industrialisation reste un vecteur incontournable dans la démarche de la CAMI car l’Afrique demeure le continent le mois industrialisé dans le monde ». Aussi, elle établira ce constat qu’en dépit de ses richesses, la région est incapable d’ériger des industries par le fait de la faiblesse des capacités de ses ressources humaines, le déficit en expertise technique et la rareté des financements. D’autre part, l’Afrique exporte ses matières premières en l’état d’où la faiblesse de ses recettes et l’accroissement du chômage fera t-elle remarquer. Invité à la CAMI dans sa 19ème édition, le vice-président de la Commission européenne en charge de l’industrie et de l’entreprenariat, M. Antonio Tajani dira tout l’intérêt accordé par l’UE à la question de l’industrialisation du continent et sa disponibilité à accompagner les actions entreprises dans ce sens.

Dans cette optique il a proposé aux pays africains de nommer un ambassadeur de la PME pour établir des relais de discussions avec leur vis-à-vis européen faisant savoir que l’industrie de l’UE est appuyée essentiellement sur la PME en tant que moteur de l’économie soit 23 millions d’entités constituant 99,8% de l’ensemble des entreprises. Ces PME représentent un potentiel à l’export de l’ordre de 13%. Une performance que l’UE entend optimiser. Aussi, cette expérience réussie en Europe pourrait constituer une référence pour les africains a-t-il déclaré.

A ce propos, il invitera les banques africaines à prendre part au forum prévu prochainement sur l’accès au financement. M. Antonio Tajani a annoncé, par ailleurs, la tenue d’un sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine en début de l’année prochaine. Les deux parties devront discuter d’un plan d’action pour accélérer l’industrialisation en Afrique.

Il ya lieu de rappeler que la CAMI est placée sous le thème « promotion de la compétitivité des industries africaines par l’augmentation et l’amélioration de la valeur ajoutée ».

D. Akila

La première phase du plan AIDA coûterait 1,6 milliard d’euros

La réalisation de la première étape du plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA), adopté en 2008 par les dirigeants des pays africains, coûterait 1,6 milliard d’euros, a indiqué hier, à Alger un expert de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Ce budget proviendra des bailleurs de fonds, des donateurs, de l’épargne intérieure et aussi des bénéfices générés par les investissements directs étrangers, a expliqué à l’APS le représentant de l’ONUDI auprès de l’Union européenne (UE), M. Christophe Yvetot, en marge de la 19ème Conférence africaine des ministres des industries (CAMI-19).

Principal thème de la CAMI-19, le plan d’action AIDA, basé sur le renforcement des PME en tant que levier de l’industrie en Afrique, est la première stratégie africaine pour le développement industriel qui dispose d’un plan complet de mise en œuvre.

Elaboré par l’ONUDI, en collaboration avec l’Union africaine (UA), AIDA qui comprend 23 programmes de développement et 53 projets, est doté d’un comité d’experts pluridisciplinaire qui se chargeront d’évaluer sa mise en application au moins tous les six mois.

M. Yvetot a souligné, toutefois, que la réussite de ce plan d’action dépend surtout de la disponibilité des conditions et des moyens nécessaires à sa mise en œuvre. Cela nécessite outre une forte volonté politique, des ressources financières suffisantes et une expertise qualifiée.

Il a affirmé, à cet effet, la disponibilité de l’ONUDI à contribuer à la mobilisation des fonds et à fournir l’expertise nécessaire pour aider les pays africains à mettre en œuvre ce plan et à parvenir enfin à développer certaines industries à forte valeur ajoutée comme l’agroalimentaire ou la fabrication des médicaments.