Le Président Bouteflika appelle la communauté internationale à « agir vite » contre le gaspillage hydrique

Le Président Bouteflika appelle la communauté internationale à « agir vite » contre le gaspillage hydrique

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a appelé mercredi la communauté internationale à « agir vite » contre les gaspillages hydriques et alimentaires pour faire face à une situation « préoccupante » de l’eau et de la sécurité alimentaire dans le monde.

« La communauté internationale doit agir vite pour apporter des solutions concrètes aux problèmes globaux grâce à une lutte efficace contre les gaspillages hydriques et alimentaires », a-t-il dit dans un message à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’eau.

Cette démarche doit se faire « en développant des techniques agricoles qui favorisent l’économie de l’eau, la mutation des modes de consommation et la régulation du marché mondial des denrées alimentaires », a-t-il préconisé.

Selon M. Bouteflika, le débat sur l’eau et la sécurité alimentaire n’est pas en adéquation avec la formulation et la mise en oeuvre de politiques nationales efficaces sur lesquelles devrait reposer l’action planétaire.

En 2002, rappelle le chef d’Etat, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) posait déjà la problématique de l’eau et de la sécurité alimentaire. Dix ans après, la situation mondiale dans ce domaine « demeure toujours préoccupante », a-t-il constaté.

Chiffres à l’appui, il a indiqué qu’un milliard de personnes dans le monde ne mangeaient pas à leur faim, alors que 30% de la nourriture produite n’est jamais consommée.

 »1.500 litres d’eau douce sont aujourd’hui nécessaires pour la récolte

d’un seul kilogramme de blé alors que 80% des nouveaux besoins alimentaires planétaires, induits par la croissance démographique d’ici à l’an 2030, devront être satisfaits par l’agriculture irriguée qui monopolise déjà 70% des potentialités hydriques mondiales », a-t-il encore noté.

M. Bouteflika n’a pas manqué de rappeler l’engagement de l’Algérie dans toutes les entreprises visant à renforcer la coopération régionale et internationale en matière de gestion des ressources hydriques, en vue de la réalisation des bobjectifs de développement du millénaire et faire face aux dangers de la désertification, de l’appauvrissement de la diversité biologique et de la pollution de l’air et de l’eau