Le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a souligné jeudi à Alger l’importance de l’élaboration de stratégies de prévention et de dépistage précoce dans le traitement des affections rhumatismales en Afrique. Dans un message adressé aux participants au 6ème congrès de la Ligue africaine des associations de rhumatologies, lu en son nom par la présidente de la Ligue algérienne de rhumatologie, Pr Aicha Rezig Ladjouz, le chef de l’Etat a notamment mis l’accent sur la nécessaire collaboration entre toutes les parties « pour travailler en réseau et s’associer afin de faire bénéficier des progrès de la médecine dans le monde les patients rhumatisants ».
Il a appelé, dans ce contexte, les gouvernements, les autorités sanitaires, les professionnels de la santé et les associations professionnelles et de patients en Afrique a se consacrer a cette tache tout « en remettant au goût du jour des remèdes traditionnels qui ont prouvé leur efficacité ».
Le président Bouteflika a abordé, par ailleurs, le problème du financement qui reste, a-t-il dit, « entier », la plupart des pays africains peinant déjà à assurer une couverture sanitaire de base à leur population et à faire face aux ravages causés par les maladies transmissibles.
Mais l’effort doit être fait d’élever les pathologies non transmissibles, dont les affections rhumatismales, au rang de priorité et de leur allouer graduellement les ressources financières nécessaires, a-t-il affirmé.
Pour aider à endiguer le développement de ces pathologies, « le recours à la coopération internationale est tout indiqué », sans que ce recours ne puisse toutefois « se substituer à une coopération interafricaine accrue dans ce domaine » a-t-il préconisé.
L’importance de la contribution que les sociétés médicales africaines et nationales pourraient apporter en matière de vulgarisation, de sensibilisation, de formation continue et d’échange d’expertise en rapport avec ces pathologies a été, en outre, mise en exergue par le président Bouteflika.
Le chef de l’Etat a souligné, en outre, que l’organisation de ce congrès démontre « l’engagement » de l’Algérie à participer au prolongement de l’effort mondial de lutte contre les maladies ostéo-articulaires, en accord avec l’ONU et l’OMS qui lui avaient dédié la décennie 2000-2010.