Le président Bouteflika affirme que l’Algérie a perdu en lapersonne de Chadli Bendjedid un moudjahid de lapremière heure
« C’est avec une profonde affliction que j’ai appris la nouvelle du décès du frère moudjahid, le président Chadli Bendjedid. Puisse Dieu Le Tout puissant l’accueillir en Son vaste paradis aux cotés de ceux qu’Il a comblés de Sesbienfaits et entourés de Sa grâce éternelle », écrit lePrésident Bouteflika dans son message.
« L’Algérie perd en lui un moudjahid de la première heure dont le souci majeur était d’affranchir le pays des affres du colonialisme et libérer son peuple de ses injustices, endurant les épreuves jusqu’à l’indépendance de l’Algérie et le recouvrement de sa souveraineté sur son territoire », ajoute le chef de l’Etat.
Le défunt, poursuit le président de la République « était un des vaillants fils de l’Algérie qui ont contribué à l’édification de l’Etat moderne jusqu’à son élection à la tête du pays ».
Chadli Bendjedid « a consacré ses efforts et son temps au service de la Nation, en toute humilité. Il est resté fidèle à ses principes jusqu’à ce que Dieu le rappelle auprès de lui », souligne encore le président de la République dans son message.
« Le destin a voulu, poursuit le Président Bouteflika, que le défunt nous a quitté en toute humilité après avoir vécu le jubilé d’or du cinquantième anniversaire du recouvrement de l’indépendance, au moment où l’Algérie a récupéré les facteurs de son invulnérabilité et son développement grâce à la détermination de ses enfants », écrit encore le chef de l’Etat.
« Mais que peut faire l’être humain face à un destin voulu par le Tout puissant qui, tout en ôtant se montre généreux, devient clément et miséricordieux ».
En cette douloureuse circonstance « je rends hommage au moudjahid courageux et au nationaliste authentique, priant le Tout puissant de le compter parmi les martyrs et les moudjahidine, et d’accorder sa compassion à sa famille et ses compagnons d’armes » .
« Je vous présente à vous tous et à vos proches mes sincères condoléances », conclut le Président de laRépublique.