En session depuis dimanche, les ministres des Affaires étrangères clôturent aujourd’hui leur 19e session en présence de Jean Ping, président de la Commission de l’UA, à la salle des plénières du Centre de Conférences de Sipopo.
L’ ordre du jour de leur travaux a tourné autour des rapports des réunions ministérielles organisées par la Commission de l’UA au cours des six derniers mois, ainsi que le rapport d’activité de la Commission, les recommandations du COREP sur la mise en œuvre des décisions précédentes du Conseil exécutif et de l’Assemblée ; le rapport du Comité ministériel sur les candidatures et le rapport d’étape sur le travail du jury ministériel sur l’élection des membres de la Commission en janvier 2012.
Pour information, à l’ouverture des travaux de ce Conseil exécutif marqué par la présence du représentant du président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouatara, le président du Conseil, M. Jean Ping, a évoqué la situation de ce pays qui a connu récemment une crise en déclarant que la structure qu’il préside tient à réaffirmer sa détermination à accompagner ce pays dans la consolidation de sa démocratie, rappelant, par ailleurs, que les soulèvements sur le continent africain ont été accueillis comme le signe annonciateur de la nécessité de consolider la démocratie en Afrique. Ce Conseil s’ouvre sur une conjoncture internationale difficile, malgré des signes de redressement, et dans un contexte continental particulier.
L’évolution de l’économie mondiale demeure volatile ; l’accumulation de la dette aux Etats-Unis, l’incertitude autour de la monnaie européenne, les conséquences du tremblement de terre et du tsunami au Japon, la persistance d’un chômage élevé, les déficits records, l’augmentation du prix des denrées alimentaires et du pétrole continuent à fragiliser ce timide redressement. Autant de paramètres évoqués par M. Jean Ping pour replacer dans un espace nécessairement mondiale cette 19e session du Conseil exécutif. Ce Conseil exécutif a, par ailleurs, examiné un certain nombre de rapports établis par d’autres organes de l’Union africaine : le Comité africain des experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (ACERWC) ; le Parlement Pan-Africain (PAP) ; la Commission africaine sur les droits de l’homme et des peuples (ACHPR) ; le Conseil consultatif de l’UA sur la corruption ; la Commission de l’UA sur le droit international (AUCIL); et le rapport du président de l’Assemblée générale de l’ECOSOCC.
Signalons que ce Conseil a examiné le rapport de la 19e session ordinaire de la Conférence de l’UA des ministres de l’Industrie (CAMI-19) qui s est déroulée à la fin du mois de mars de cette année à Alger. Aujourd’hui à la clôture il est prévu que ce Conseil élise un membre de la Commission de l’Union africaine sur le Droit international (AUCIL) et cinq membres de la Commission africaine sur les droits de l’homme des peuples (ACHPR). Ces élus seront nommé à la fin des travaux du sommet de l’Union.
M. K.
La Guinée équatoriale fait son entrée au MAEP
Nous avons appris de source sûre que le président de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, signera le Protocole d’Accord du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) lors du 15e Sommet du Forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement du MAEP qui débutera demain Malabo, capitale de Guinée Equatoriale.
Ainsi, Après le Libéria le 29 janvier 2011 lors du Sommet d’Addis-Abeba, les Chefs d’Etat et de Gouvernement du MAEP accueilleront demain le 31e membre de leur Forum. « Nous félicitons les autorités de la République de Guinée Equatoriale pour leur engagement. C’est la preuve de la place de plus en plus importante que le MAEP occupe dans le dispositif africain de promotion des valeurs universelles et d’accélération du développement durable du continent », a declaré, l’Algérien, le Professeur Mohamed Séghir Babès, président du Panel du MAEP, lors de la 50e Réunion du Panel dimanche dernier. Cette adhésion au MAEP, implique que la Guinée Equatoriale, e, accepte d’être évaluée dans les domaines de la Démocratie et la Gouvernance politique, la Gouvernance et la gestion économique, la Gouvernance d’entreprises et le développement socio-économique. Dans cette perspective, elle doit entreprendre de mettre en place les structures nationales du MAEP afin de faciliter l’aboutissement efficace du processus. Dans une première étape, la Guinée Équatoriale doit notamment créer une Commission Nationale de Gouvernance, organisme chargé de la définition de l’orientation stratégique et politique de la mise en œuvre du MAEP. Précisons que la MAEP, est un organisme indépendant vis-à-vis du gouvernement et prendre en compte toutes les parties prenantes: Les représentants du secteur privé, les parlementaires, les membres de la société civile, les médias, le secteur privé, les jeunes, les femmes, les personnes handicapées, les groupes marginalisés, les populations rurales, le corps judiciaire, etc.
M. K.