Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a déclaré, hier, que l’assassinat de l’enfant Enadjem Garahi, 14 ans, par les forces de la police marocaine, représente « une violation grave » de l’accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties en conflit, tout en appelant la communauté internationale à protéger les citoyens sahraouis désarmés.
« Le cessez-le-feu en vigueur au Sahara Occidental a fait l’objet d’une violation grave par les unités de l’armée marocaine, qui ont commis un massacre hideux contre les civils sahraouis désarmés, en tuant le jeune Enadjem Garahi par balles, et blessant d’autres », lit-on dans la lettre adressée par le président sahraoui au Secrétaire général de l’ONU. « Nous vous appelons à intervenir en urgence pour éviter un autre massacre », soutient-il.
Par ailleurs, la Commission européenne a offert une aide humanitaire estimée à 10 millions d’euros pour les réfugiés sahraouis, notamment ceux établis au sud-ouest de l’Algérie. Pour sa part, la Coordination des associations publiques d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui a appelé l’ONU à intervenir immédiatement pour protéger les réfugiés du camp de l’Istiklal (est de Layoun occupé).